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Show U JOURNAL Melun pendant la maladie contagîeufe, &y mena avec elle des Chirurgiens & des Soeurs grifes. Ses Seins, Tes exhortations, & fon argent ne furent point épargnez dans cette •occafîon ; elle avoit attention à tous les malades 3 ik principalement aux Officiers des Troupes : Us expofent tous les jours leur vie pour nous, difoit-elle aux Sœurs grifes;travaillez , mes Sœurs 3 à la conferver, nous y avons toutes intérêt. Cinq ans après , en rentrant un jour chez elle , elle entendit fur le Port de la Tour-nelle des filles qui partaient avec fort peu de modeftie, & qui jouoient avec âçs garçons d'une manière à faire tout -craindre. L'idée du crime prochain 5 & le fcandale public la fraperent ; elle en fit appeller quelques-unes, & leur demanda ce qu'elles fai-foient toute la journée ? Elle connut parleurs réponfes, que l'inutilité & le manque d'éducation les pourrait jetter dans le deferdre. Elle leur propofa de travailler & de gagner leur vie ; elles acceptèrent le parti ; elle nt louer une chambre , & erifuite une maiion voifîne, & y établit des M&reflfes pour les inftruire. La même année Madame de Mira-mion fut élue Diredrice des Filles de la Providence, defquelles elle a eu foin jufqu'a & mort. A la prière de M. l'Eveque d'Angers, elle fit en i*8o. un voyage à la Flèche, ce y remit la paix dans une Communauté d Filles, pleines, dit TAuteur, d'un ld*-cret & mal réglé- |