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Show r*f€ EE JOURNAL avec éloge une penfée de Corneille toute pareille à celle de Lucain, & qui eft tirée de îa première Scène de l'Aâe 5. du Pompée. La veuve de Pcmpée tenant dans (es mains l'urne qui renferme les cendres de Ton mari, prcteite qu'elle le vengera, & s'exprime ainfî; Moy je jure des Dieux la puiffance fuprème, Ht pour dire encore plusse jure par vous même,,. Apres cette courte Apologie de Lucain, les Interlocuteurs examinent en quoyconfîfte le Vray-fêmblable, & font voir quefouvent il diffère non feulement du Vray y mais auifi du Poflible. Ils recherchent fî le Vray-fem-blable tient le milieu entre le Vray & le Faux 5 & appliquant leurs recherches générales aux penfées ingenieufes 5 ils en difiin-guent de deux fortes , par rapport à la Vérité. Le Vray paroît ie trouver dans les une5, quoy qu'il n'y foit pas ; il eft dans les autres, quoy qu'il ne paroifle point y être. La Vray-ièmblance appartient aux penfées de la première efpece, & la Nouveauté à celles de « la féconde. Le quatrième Dialogue traite principalement du Grand & du Sublime. On y parle de la proportion qu'il doit y avoir entre les fujets & les expreffions ; on s'y entretient aufli des difFerens genres de flile, & deJa modération qu'il faut garder dans Pufage des hiperboles. On demande au commencement du ciflr é Dialogue 5 fî l'agreabk peut |