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Show 468 LE LE Dofleur Koch a écrit pour prouver que le célèbre Dialogue de faint Juûin Martyr avec Tryphon neft point en effet de S. Juflin, mais qu'il efl plutôt l'ouvrage de quelque faufîaire Arien; ce jugement j>orte fur certaines exprefiîons qui ont paru à M. Koch être favorables à PArianifme. M. Cy-prien dans des Notes fur le Livre de S. Jérôme 3 des Ecrivains Ecclefiaftiques > a attaque cette opinion de M. Koch , non pas "à ïa vérité fort au long fur la prétendue fup-pofîtion du Dialogue, mais pour avertir Gm-plement de l'inconvénient ou fe jette le D. Koch j en prêtant ées armes au parti des Sociniens, & leur donnant un homme dont l'autorité eft auffi grande & aufli venerabk que l'eft celle de S. Juftin. M. Koch a répondu très-aigrement, & d'une manière pleine de mépris; & M, Cyprien croit être très-modéré dans fa Réplique, bien qu'il y pa-roifle beaucoup de fiel & d'animofîté. On y peut apprendre de quelle manière il ne faut point que des gens de lettres & des Théologiens écrivent les uns contre les autre?. Et c'eft prefque là tout le fruit qu'on en peut tirer. Car le Livre ne fourniflânt point d« nouvelle critique pour établir l'authenticité du Dialogue de S, Juftin, & d'ailleurs l'orthodoxie des premiers Pères ayant été (outenue par de grands hommes, dont M. Cyprien emprunte ks Réponfes , on ne trouve icy |