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Show as er DES S C A V A N S. ,rlt qu'abfolumenc parlant, o» ?;t- voit p, h Commandement exprès qui oblige âe pri 'élément ; à quoi il ajoute néanmoins que. • fe.borneroit a prier de cœur, retulant ï orier de bouche, ne (croit pas aflùrcment exeraot de peebé. Il remarque dans la féconds InitruÇhon , que l'ancienne Eglife témoignoic particulièrement fa vénération pour rOrailon Uomi-nicale, en la cachant aux Infidèles, & en ne l'apprenant aux Catéchumènes que peu de temps avant leur Batëme. Ehe ne la don-noit pas même à ceux-cy par écrit. Cette conduite fait voir que l'Egbie jugeoic indignes de cette Prière ceux qui n'étoieitt pas encore du nombre des enfans de Dieu. L'Auteur explique avec afiez d'étendue toutes les demandés qui la compofent, & y donne ordinairement planeurs interprétations,, parmi lef-quclies il n'eft pas mal arâie de difeerner celle qu'il croit la meilleure. Sur la troihéme Demande , il dit qu'en defirant que la volonté de Dieu Toit faite fur la terre , comme elle l'eft dans le Ciel ;on fouhaite que la volonté de Dieu foit accomplie fur la terre , comme elle le (era après le Jugement dernier, c'eft-à-dire, fans oppofition & fins reflftan-ce : car quoy que Dieu fafle dès maintenant tout ce qu'il veut dans le Ciel & fur la terre , ce n'eft pas néanmoins fans refiftance ; les médians & les Démons luy refiftenc de toutes leurs forces : mais c'eft ce qui as fera. |