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Show DES S C A V À N A }es plus odieufcs les mœurs ? & le gouvernement des François II y en eut même qui privèrent de la participation des Sacremem ceux qui n'écou:oient- pas favorablement leurs difeours feditieux. Enfin, malgré les foins, que prenoient les Magiftrats & l'Archevêque, pour éclairer la conduite des perfonnes fufpeâes ,- le mal prenoic tous les jours de iddvèUes forces. Parmi ces rnouvemens, 3e bruit d'une fc* dïtîon prochaine fe répandit dans Naples.^ La crainte de quelque grande révolution étoft marquée, dit notre Hiftorien , fur touslej vi-face". I/Ambafladeur d'Efpagne écrivit au Viceroy, que Sâflîgnet étoit parti de Rome, & Jui manda ce qui fe dîfoit publiquement de la*Conjuration dans cette Ville. Cet avii obligea Tofeph de Médias Reeent de la Vi* came, de taire vihter tou.es les nuitsleç hôtelleries, & de faire ouvrir routes les Lettres du Meifager public. On arrêta les Pères Jean Villena ? & François Torres. fur de fortes preuves qu'ils treinpoient dans la confpira^ tion» Safîîgnet, Sangro y & Capece ctoient arrivez à Naplesj & le temps où la Conjuration devoit éclater avoit été fixé au cinquième d'Oftobre;mais les Conjurez l'avancèrent au %%• à!: Septembre, effrayez dev précautions-que prenoit le Viceroy, Ils avoient defleiti de le poignarder, & de fe faifîr enfuite^du; Château neuf, <jui eu une |