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Show DES S C A V A K S. m fi quelque chofe peut ctre utile en ces oecà-(îons, c'eft le mercure doux 3 parce que le mercure a cela de propre , qu'il corrige l'a-creté des focs , & qu'il refout les matières trop épaiffes. L'Auteur avertît, qu'il ]e faut donner icy de manière qu'il n'excite point la falivation, mais feulement la fueur, en forte qu'il fepare doucement le liquide d'avec îe liquide même. Pour cela, il n'y qu'à mêler une dofe un peu forte de mercure doux, avec de la theriaque en cette manière : Prenez» Mercure doux, douze grains ; Theriaque cTAndromaque , cinquante grains : mêlez le tout ï & le donnez au malade. Fakes-luy boire par deflus un verre de la peifanne fui-vante Prenez Racines de Petafïtes , trois onces, D'Angélique, deux onces. D'Imperatoire, une once. De feuilles de Tuftiiage & de Seabieufe$ de chacune deux poignées*. De fleurs de petite Centaurée, deux pincées.' De graines de Daucus Creticu;, une once. raites cuire le tout dans cinq pintesd eau; & quand cela fera réduit à quatre pintes, mêlez-y un gros & demy de fel de chardon bénit. M. Courtial Do-fleur en Médecine à Tou-f & M. Petit Maître Chirurgien à Paris, écrit depuis peu fur les maladies des os: avons fait l'Extrait de leurs Livres dans * premier & le xxxiii. Journal de l'annéa Ce 4 |