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Show LE JOURNAL même du fang. 6 °. Par la facilité de pleurer, qui eft plus grande dans ceux qui ont le fang bien fereux, que dans ceux qui ne l'ont ¦ gueres. Les femmes & les enfans en font un exemple : Deufïngius a écrit au long fur cette matière dans un Traité intitulé, JD* dh ment, in cerpore dépurât. Le quatrième chapitre eft fur les différentes caufes qui font pleurer» La lumière qui frape fortement tes yeux tendres d'un enfant, y caufe une douleur qui le fait pleurer. Une bleffure > un coup qu'on reçoit fait pleurer; une trifte nouvelle, comme celle de la mort d'un amy, fait pleurer au/fi ; & ainfî du re-fle3 que nous ne rapporterons point. Au fu-jet de la mort 5 notre Auteur dit icy 5 que les Romains gardoient fept jours les corps de ceux qui étoient morts de maladie ; qu'au bout des fept jours on demanciok à haute voix & en criant > fî le corps n'etoit point dans quelque léthargie, & s'il n'y^voit point d'ef* perance : après cette demande, qui fe fai-îbit plufîeurs fois de fuite 5 on brûloit le corps : ce qui a donné lieu à ce mot Concla-fvatutn eft) pour dire, c'en eft fait, il n'y a plus <Tefperance de vie. Le cinquième chapitre eft de la différence des larme?. Il y en a de feintes 3 il y en a de fîneeres; il y en a qui viennent de joye, d'autres qui viennent de triflefîe; il y en a d'involontaires, &c. Noire Auteur s'étend fort fur toutes ces différences; puis il rapporte |