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Show L E J OU R N A L Ji fe défend de tous ces faits avec une ad* dreàê & une éloquence merveilleufe 5 en faîïant paroîrre beaucoup de confiance & ce. fpumiffion; (es difeours font npporte2,arcc îcrpjaidoyé de (on Avocat, fur les points de Droit, & fer ce ^ui concernoklisItoix. Le Bill de ft convtôion paiTe dans la Chambre des Communes, & dans la Chambre des Seigneurs, On le prefente au Roy qui refufe de le iïgner. Le peuple accourt en fureur autour àt Whithe-hal. Le Confeii Privé, & quel-qvts Eveqûes 5 confcltez par le Roy fur les fcrupuScî de fa confcicnce, font d'avis que S.'. M. pafîe le Bill. Le Comte deStrafford ccrit .luy-meme au Roy pour le conjurer d'y donner fon confentement. La Cornmifllon étant .fîgnce pour pafler le Bill > le Comte de Straftbrd fut conduit fur l'échafaut; l'Auteur luy fait dire au peuple 3 6J«'// vtnoit apporter fa tête pour le Jatisfaire j mais qu'il cr#i~ gnoit fort qut la refôrmation qui tommençoil par une effufion de fang , ne fk pas fi [du* taire au Royaume, qu'il l'ejperoit. A quoy il ajouta quelques difeours fur ion zèle pour FEglife Anglicane & pour la Religion Pro-teftante, fur fa fidélité pour le Roy, & fur fon afTeélion pour îa paix & la profperitédu Royaume. Avec le Bill de convidion du Comte de Strafiord, la Chambre des Communes fit fîgner au Roy un autre Afte encore plus funefte, ce fut la prorogation du Parlement, Inçontir |