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Show Lrv. V. GASPARD LA VIE DE 391 rés ce Pamde la jaloufie à tous les_ Grands. Ap tes les penfiong table accueil,l€ R011u1rend1t tpu , dont ] a1 Par. dont il avoit e'te' privé par l'arreft ager de mm le' ci-deflus , même pour le dedo t mille fes meubles , il lui t prelîent de cen rgne. epa fon de s rue mille Francs , qui furent ne Mais ce qui étonnei_ d‘avantage tous ceux}, qui fçavoiem as le p01f9n qui etait cache fous ces DE COLIGNY 393 Liv. V. avec les Princes d'Allemagne , afin que. uand fes forces feroient occupèes en Flandres (il fût afl'uré de ce côté- là. Cependant tant de marques apparentes de bonheur furent intcrompuës par la mort de fon frere aîné , qui avoir quitté la pourpre , pour époufer une perfonne de condition. Ce q{u'il y eut encore de lus fâcheux & fa mort c'e qu'il fut empoifonne par fon valet de Çhambre , crime qui ne fut découvert nean- s fes Concarefl‘es , â1t qu‘il lui donna entree dan de tous x, ceu a feils , preferant même fes avrs , erma m01ns que deux ans aprés, & qui par confequent ne put pas faire de peine à l'Amiral , puis qu‘il Duc ne tarda gueres a tomber dans les embuches, que lui tendoient fes ennemis. 'ai dit, ci-dcvant toutes les carefl'es ne lui failbit le Roi , ce fut encore toute autre c ofe à ce fecond voiace , il s enf les autres. Pour comble de oraces 11_ita nt la du tra , e tet à ê plufieurs fois avec lui têt rre de gue la de maria e du Prince de Beam ,_ & Flandre , lui confirmant d'ailleurs ce qu il llIl avoit fait dire touchant la Reine mere , & le e queld‘Anjou. L'Amiral ayant ainfi demeuru\pornr ucs jours àla Cour , crut u_1l‘n y avo r a Chac danger pour lui d'aller laire un tou fi0n au Ror, fiillon ; & en aiant demande perm1f l‘or- ce Prince feignit de s'interelÏer a fa furete,dememe te qu'il lui dit de n'y pas aller tout feul & il lui permit d'y entretenir garn1fon. t L'Amiral y demeura c1n_q femames pendan les quelles il reçût divers avrs de la Rochelle de flaprendre garde àlui , & de s'en revenu mee ment. un Mais il attr'1bua toutes ces_Lettres a -, cfprit de défiance , qu'il étoit befom de guer1r es cho& comme il croioit avoir découvert tout e fes mieux que perfonne , il fit fprefque la mem /mt re'ponfe qu'il avoit faite à fa emme , fem qu'il ne devoir pas fut une crainte mal fondee , être caufe que le Roi changear la_ bonne volonte t il e- qu'il avoit pour eux , en une haine , don roit impoflible a res de le faire revenir. du bout de ce tem s- à , il retourna en Cour » fur _il une Lettre que uie'crivit le Roi , par laquelle de l… , pour trai- lui mandoit qu'il avoit belbin Q . » ‘ , cÊ ttt d‘une alli' ance avec la-Rerne d AngleterreÂVC fembla n'avoir plus d'yeux que pour lui ) lâconfulta fur tout, & enfin n‘eut plus de mouvemens, pour a1nfi dire, que celui que lui infpiroit ce grand homme. Cependant ce Prince ayant remis fur le tapis les deux chofes qu'il fçavoit lui être plus agreables , fçavoir la guerre de Flandres , & le mariaäe du Prince de Beam , ils convinrent bien-tôt c tout, de forte que l'Amiral fe char ca de me'- nager adroitement ce dernier artic e ; je dis adrouement , car quoi que le Prince de Beam ne pjut recev01r de plus grand honneur , la Reine de avarre fa mere n‘avoir entendu parler qu'à. regret de cette alliance , ce que j'attribueran à deux ra1fon_s ; la premiere en ce que la Pri11cefle,firur du RO_1 qui étoit extremement coquette , paflbit dans [on efprit pour être beaucoup plus PIO?rc 5‘ faire une Maitrefle , qu'une femme , la (econde qu'elle avoit un préfentiment fecret, ne ce ma- nage cachoit un poifon d‘autant plus dangeï€ux,<}u'il fembloit n'oËtir, pour ainli dire, ne des ro es,ce fut our cela qu'elle répondu «(l'aË°Idalaptopo rtion quilui en fut faite , en «lea E,.) _. |