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Show I.… I- 18 L A V I E D E GASPARD DE COLIGNY. 19 Liv.) Vifi étoit elle , A l‘égard de C1 complexion bien que l'on eût dit qu'il révoir 21 ce qu‘ilallo; dire. Les politiques vouloient que ce futunea dreflÈ, pour avoir le temps d'obicrvcr ceux àqri avoit affaire , mais le moyen de fe contrefaireair avec pallion , mais (on plarfir ne lur fit yam;u_s fi toute (a vie , puis que nous voyons tous les jou: quitterlelbin de ("csafl‘aires, & dansle tempsqu‘rl que ceux qui ontla demangeaifon de parler,; fçauroient s‘en empêcher bien fouvent , qur qu‘ils [cachent que cela leur doive faire tort. j en eut , il s'en prin entierement , quor qu'on lui remontràt qu‘il étoit dangereux qu‘il n'yfuc- efi bien plus vraifemblable de croire , que c'éto; goureui'e, que lesplus grandes fatigues n'étoient pasc.1pablcsd‘alt6rerûfanté_. Ilarmortlnchaffe combit , à moins que de fe divertir à quelque clrofe. il aimoit encore le jeu paifionnément, undéfaut qu'il avoitcontra&é par la frequent; mais il s‘en prim de même , parce que comme tion de NicolasBerault fon maitre , en qui l'a remarquoit la même chofe; & cela n'eii pas di: il (‘ç.1voitque cette paflion eil allez naturelle aux ficile à croire , puisque l'Hilioire nous aprer. gu'Alexandre le Grand avoir pris une tellehabitr e àmarcher vite , à caufe de il n Gouverneurq: avoir le même défaut , qu'il ne s'en pût iama. corriger. Cependant fi Mr. de Chafiillon eut ce hommes, ilavoitpeurdc donner méchant exemple A ceux qui étoient fous (on commandement. I .1 ;.iilim lui fitiltire cet élort Itl'égard de l‘un & de l'autre . unis elle ne lui fervit de rien en une (ll ‘le que ic mis rapporter . & ce ne futqu‘avec despeinesinconcembleSqu'ilpùt reformer-la na- lui-là de Berault, il en eût un autre de Prunclay ture. qui Fut d'avoir toûiours un cure-dent àla bouche ch0fe àquoi il s'acæütuma tellement , que mêm aimer Çi dormir, & parune Liche complaiünce, & Herault & Prunelay n‘avoiem pas pris grand dans la chambre du Roi , il étoit rare de le roi fans ceia. li»i.i .\ l'encorriger. Voilà quelle étoitla mine de l'Amiral. Cf pendant tous les memoires que j'ai pû voir de: temps-là, m'aprennent qu'il avoit l'air grand & que fans être glorieux , il fe faifoit porter r_ fpe& par tous ceux quil'approchoient. Cesu: mes memorres m'aprennent aufli , qu‘il fe mr tortbren, fans être neanmoins magnifique, ff Ellel'avoitil\ituàitrt‘d'tifl temperament à Ainii il trouva beaucoup à \l.';()llî‘Cf quandil iiitÎ\ l‘Armée, & étant obli*: «le P,‘lllt‘.l‘ plulieurs nuits inchevnl , je l'çai de în>:…t‘ ert, qu'il regreta prclque de n‘avw'r pas }‘ii\l(‘ parti qu'.woit prislouirerenrné. Cependmt li»: l.\illlltit conduire {1 lu railbn,il commanda ?; les \ Alct<th chambre de l‘ü'eillcïrd‘læur'e en heu- ru F.ts'nccoutumant ninii Î\ dormir d'un femme …u-rrompu , il fit tant qu'au bout de quelques lementque quandil futà la Cour, la plupart 5 Courtrfans prirent modele fur lui. Mais il moi», il 11:rcseilla delui-même. defit bientôt de ces fortes de fuins , qui entre nrc-:s dc la \i.tntic & du vin qui ailbupifl‘ent , il tume cependant d'occuper les gens de {ou âge,-‘ de f" qualité , & il n'eut pas plutôt du commani >'.r"ullint de ll>upcr le plus fouvent, &quand la il efl vrai que Milli… reflexion que ce (ont d'ordinaire les iii. c-rtnp.i(triv l'…bligeoit à faire comme les autres , ment ' qu‘on ne le vit plus qu'avecun habi* N‘» &. nm=uyui* ti legerement , que cela ne lui pou- fif‘}Pl_°, ayant coutume de dire, quel'ûiuilemî' \ …: l11r':' ;! : nul. î\Ëiîî‘iîäî que pourlesfemmes, mais qu‘ilf q.rkr ii t.li!i»n, litrquoi il ell nilë de comprendre 5 .! <. Moi: …en du… il ne fut capable. Aullî il ci il" se plus indigne d un homme qui JH @ €… de Pfîfl€ï fa ‘-{1e a la guerre; il ne iut redevable de tout cela llC |