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Show Liv, IE. ,,,5 - LA VIE DE en ce temps-la defoloit leBoulonnois, & la Pi. , ]; cardie. Devant que d'entreprendre ce fiege faire des courfes , il refolut de marcher au fe- r__v.kw,æ ….a en la precaution de s'en emparer. Cependant armée, i] fit un detachementde deux mille hom- qu'il n'avoir pas fattp0ur un pars entier. Sur ce mes pour s'yietter; & Gonzague l'un de fes Ge- fondement ils l'emporterent par defius l'Am1ral, & le Maréchal de S. André , qui vouloient que épuifés par pluiieurs impôts , commenceroœnt :« fe lalÎer de fa domination. C'étoit auRoide neraux , & celui qui avoit bien autant d'experience que pas un, dit à celui quile commandait, qu'il n'en bougeât pas pour toutes chofes du mo nde , Zamoins qu'il n‘en eût ordre de l'Empereur-… Ce detachement marcha jour & nuit pour arriver aureudez-vous, & étant entré dans le bois , fans que perfonne fe iut prefente' pour lui dii‘puter le pallÏ1ge, le Duc de Guife fut fort étonné le lendemain matin d'aprendre , qu'il étoit occupé par l'ennemi. Il vit bien la faute qu'il avoit faite de decider entre ces deux opinions; & ayant etc ne s‘en être pas faiii; & pour attirer les Imperiaux de la premiere, il chargea le Connétable du fout dans la plaine, il fit paroitre quelque infanterie , du (iege, & le Duc de Guife de veiller au fecours. & quelque cavalerie, mais en li petit nombre, quec‘e'toit une grande amorce pour eux. Et de Ils difoient pour leurs t'aif01is , que la Flandre ainii ravagée , l'Empereur n'en pourtoit plus tirer de lecours, & quîoutre cela il en ". fit de (es efpions , que le Duc de Guife n'avoir pas depeurqu'il ne tardât trop äs'y rendre avec fon Bruxelles. ' pour un grand General , il ne prit point d'autre chemin, que celuidu bois , principalement ayant mit garde de faire pour une limple place , ce Brabant , & qu‘on fit trembler tout iufques‘a b- cours , & même n'y perdit point de temps. Comme il connoiiÏoit le pa'is, qualité fort neceflaire yeux, qu‘on def_olât tant de Prov1nces, Il u‘au. fans s‘amufer à faire de fiege , on entrât dans le "O'" ï4-7 va. XI{ foit perdre Remi , tout moieh lui feroit ôté de Roi tint Confeil de guerre, oùle Co"nnétable& le Duc de Guife furent d'avis , qu'il n‘y avoir rien à craindre , & que devantquel‘Empereur le de. terminfit àdonnerbataille, la place fer-où pril‘e, 1lsfe fonderent fur ce qu'ayant fouiert derant fes ! GASPARD DE C OLÏGNY; Remi, placepeu connuë maintenant, ma1sqm'. perdroitl'amiriédes peuples , qui apres aVou_etc Ce Duc qui étoittout fier de fa reputation, prôminau Roide lui rendre bon compte de la commifiion quilui étoit donnée; & ne croiant point que l‘Empereur dùt venir par un certain bou, communément appelé la Forêt Guillaume , 11 negligea de s‘en emparer. Cependant ce ne _fut lait , ne croiant pas que ce fut outrepafler le com- mandement de Gonzague , que de courir à une \'r&oirœliurée , ils borderent le bois , firent une decharge, & volant que l'ennemi pleioit, ils le pas en cela (cul qu'il fetrompa, il lui en arr-n‘a lmz_arderent d'entrer dans la plaine. Le Duc de G_urfequiaV0itdonné ordre à fes gens de reculer de même à l'égard de ce qu'il Ci'0i0itquel'Em- 2mfi tout exprès , étoit caché derriere un rideau, P°‘*‘°…‘ dût prendre peu de partà ce fiege. Etd€ fait ce Prince qui avoit vû piller fes Provinces -ians fe remuer, parce qu'il l‘eavoit que ce n'etou P0}l\‘fortir tout d'un coup , quand il croiroit pou- S‘Ulr couper les Imperiaux ,- mais pendant qu'il cran au guet , le Connc'table , qui s'imaginoit qu'une pallade, & que l'année fuivante il n'_v pâ- nu‘:l auroit befoin d'infanterie , lui envoia Mr. de I'Oiîr0it plus , n'eut pas la même opinion de CC flllâflillon , lequel prenant à côté vint ataquer ‘i…f€ }‘allbit. Au contraire veiant que s'il l;lÎo;t lcs ennemis en flanc, à la tête de.deux petits baG : tail? |