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Show I‘_IY‘ IV., L A V I E D E _ tes d'ét3bü_(flamens , moierrnant qu'-31 voulut" 300 condefcehdr'c à fes volontés". Elle len aYolc même un jour preflé elle-meme , fur qu01 fe. voient obligé de répondre , _tout ce que vous nr'oñ‘rez , Madame , lui" dit-il , ne ine rendra pas plus riche , le Ror votre mari m a fait tout autant de bien qu‘une perfonne de .ma qualr. té en doit pretendre, _& ii |en'en etors pas con. tent , il faudroit que le fuffe infatiable. Com. me i‘en ai toute la reconnoiŒance poilible{, aioûta-t-il , Vôtre Ma,efleï dOit etre periu_adee que je lui en donnerai toutes les marques unaginables. Cependant elle peut gargner avecles mêmes prefens qu'elle m'offre, des gens qui ge fontpas fifortàelle, &quand "? lesreceurors e fa main, je n'y (crois pas aflurement, plus que i'yfuis. _ _ , . _ ! C'efl arnfi qu'il mcpnfort tout ce que es au. tres ont accoutumé d'eûimer. 1imii la Reine mere étoit bien empêchée par ou le prendre, ce qui lui faifoit dire quelquefms , qu il Ctollt plus diflicile lui feul a gourerner , que tout, : refie du Roiaume. Mais il ne fal01t pas sen étonner , il avoit pour fufpe€t toutes les ca. reflès qu'elle lui faifoit, & commea prepfire. ment parler, elletn‘av01t de la Itel1gron, qu'en tant que la Politique l'oblrgeort d en avon ,( il la voioit pancher le plusieuvent du cote de. Catholiques-Romains, parce que leur nombre était toûjours le plus grand. Cependant qu01 que fon parti fem lât reipirer en quelque façon a l'abri du dernier Edit , on y donner! atteinte mplufimrs endroitsduRoiaurne, {ans quel autorité du Roi pût retenir les fa&reux. Et de fan, on commença à faire des lignes pour la con1er"lion de laReligion Romaine , & lon rrc(ie mit gueres en peinefl le Roi les autoriieron. l( fut-m Languedoc Oi;d€t nouveautes [: dangerra‘» ,.. GASPARD DE COLI GNY. … commence 3°! Ltv.I ': rent (! eclater , {es plaintes au Roi, &à dont l‘Amiral p Ol‘t3 V, la Reine bien que c'étoit le grand chemin mere, voiane pour reietterle Roiaume dansles troubles, dontil de fortir. _Les autres perfonnes ne faifoit que tiondu part1voiant bien la même de confiderachofe, lui confeilloient _de prendre des mefures pour n'être pas furprts. Sa femme même le coniuroit au nom de fes enfans , & de l'amitié qu‘il avoit toujours euë pour elle, de prévenirlesmeilheur: qu'elle voioit pendre fur (a tête ; mais-tom ce qu'il répondit aux uns , & aux autres, futqu'ils pouvoient avoir raifon, mais qu'ilne faloit pas aufli fur des craintes , qui pouvoient être mal fondées, être caufed'uneinfinitéde defordres. Il faloit certes qu'il eût une grande aprehenfiondeles voir renaître , marque indubitablequ‘il n‘avoit jamais entrepris la guerre qu‘à l'extrémité, puis que mille chofesêtantencore arrivées, on ne vit pas qu'il s'en remuât d'avantace. La plus forte de toutes fut celle-ci, & qui croit cependant un prefage affiné , qu'on ne le laitie- roit gum-es en repos. J'ai dit ci-deflus ne le Pape avoit indiqué un Concile , fans coup d‘envie dele tenir, toutefois, avoir-(beauvoiantqu'on lemenaçoir toûjours en France d'en faire un Na- tional, il le fit aiTembler à Trente fur les frontieres d'Italie , afin que les Reformts n‘euflenr pas furete' d‘y Venir. C'étoit quelque chofe d'étonnant aprés les promeflès qu'il awitfaites de l'indiquer ,en un Lieu , qui ne leur fût pas fufpeâ ; mais comme il n'avoit pas dellèin que les fuffmges y fuflent libres , il fe donna bien C_ garde de tenir fa parole. Les Refurmes_ Volant cela , s'abflinrent d'y envoier , qu01 qu‘ils euflÈnt été bien-aifes d'expofer leurs_rai'Un_‘5, & de faire voir à des juges fans pafl10n, qu'ils n'étaient pas heretiques , ccn:me on les N 7 ‘7 ._}'.l' |