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Show GASPARD DE COLIGNY. 189 Lrv.nrg monde à en Venir à-bout. Ce n'efl pas que le _ . L A V I E D_ _E j‘ai arle' chevant, partit en diligencÊ d'Italie, & etant arrivé aupres du R01 , ce _ r1nce q… va. 111.188 Roi n'eut plufieurs places à donner en échan e de S.Quentin, & des autres que leDuc de Sa- fcmbloit n'avoir plus d'efperance qu en ,1…_' le fit déclarer Lieutenant General de fes armfecs tant voie avoit prifes. Il tenoit tous les Etats de ce Prime , & cela étoit plus que fufl‘ifant pour fatisfaire le Roi d'Efpagne fon allié. Mais le Roi dedansque dehors le Roxaume , mais ce brlrt avec un pouvoir {1 émdu , que le Conneta 'î n °," ne fe pouvoit tef0udre à rendre Calais à l'An- avoitpasdavantage. Cependantc_omr£pe}n Évou interêt queles deux premiers Oflfiqurs _e_ a ou. gleterre , & c'étoit là la pierre d'achopement. tonne deme…«a{l‘cnt en pniîm, 1l eut le…, qu on entretint le Roi dans les 1mprdfions qu on ]… Quoi que le Connétable connut bien que fa li- avoit déja données , que ces deux grands hour. mes avoient manqué de conduite; & comme ll moit pas tant toutefois, qu'il confeillât au Roi berté ne dépendoit que de ce traité , il ne l'aide l'acheter aux dépens d'une place 5 confiderable ,' c'efl pourquoi il s'attend0it de s'en voir longtempsprivé, aufli-bien que fon neveu, qui eû ordinaire à la Cour de vorr que les l'r1nccs oublient ceux qu‘ils ont les plus armes, apeme fe (croit-il fouvenu du Connetable , ii la Du- éroittoûioursà l'Eclufe , quand il arriva un acci- cheile de Valentinois , qui commençort a_par_- dentqui facilita toutes chofes. La femme de Philipes vint àmourir, & les interêts d‘Angleterre tager (on affe&ion entre les Gu1fes & lui, a caufe de l‘alliance de fes enfans , ne lui eutpar- ne lui étant plus 11 chers qu'auparavant, on re- Guifes , aprés être entres en faveur par on prit les pourparlers de paix, dont on ne parloit plus, pour ainfi dire , que par maniere d‘aquit. Les Guifes tâcherent encore de s'y oppofer, & canal , commençoient % ne le plus tant foutre: ‘ ils avoientplus de voix que jamais enChapitre, car d'elle , & il n'y avoit plus que fon gendre "qui lui témoignoit de l‘affe£hon , plus peut-eue d'Ecoll‘e , leur niece , & la qualité d'ondes du toutefois par interêt qu'autrement. _Certe con- prcfomprif heritier de la Couronne , aioûtoit lé en fa faveur. Elle fit donc en-forte qu ll fe rechaufa tout d'un coup pour lui ; car enfinfles le Dauphin venoit d'époufer Marie StuartReine duite touchoit cette Dame, quiét01t naturelle- tant delufire à l‘éclat dont ils brilloient déja au- ment glorieufe : cependant le Duc_de_Gurfe etant paravant , qu'ils fe faifoient tous les jours de nouvelles creatures. Enfin le Roi fut prefque pnfuadé qu'ils avaient raifon; deforte qu‘on crut ACifâlié rompu pour une feconde fois. Surquoile Connétable fe doutant bien de ce qui en étoit cau:, obtintdesEfpagnols qu'ilslelaifl‘eroientaller entré en campagne , & ayant prrsCalars ,qu! était la feule place qui refiort a l'Angleterre a}ns le Roiaume , (on credit augmenta encore tel c- ment , que de peur qu‘il ne dev1nt de your en i0ur plus confiderable par de pareilles a&rons& elle obligea leRoi d'envoier un plempouvonä Connétable pour traiter de la paix. . L_e Duc}\£ ! Guilc, qui voioit que fon emplox fin1rort Pad' a, traverfa cette negociation par toutes fortes "; tifices-, & la chofe étant difficile de for-m_cmed: neg°d°f ; le Connétable eut toutes les peines m0fl- ‘ aria parole , & que s'il ne pouvoitle porter à mnlier ce qu'il avoit fait avec eux.- Îl Vl""dl'0lt fe remettre entre leurs mains.Comme le traité qui (6 Pl‘Op_ofoit étoit tout-à-fait à leur avantage , ils m purent enlibertë, & il fut trouver le Roi , que une avoir [1 bien prevenu en fa faveur, qu'flPlffÿ‘ ' ux |