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Show I E D E A V 'LIV-1. 42 L'affaire de LlaRo chelle s‘étant terminée de GASPARD DE COLIGN Y. 43 faiFort ne fut pas encore avancée. ll pretendoit (… , s Pari de in chem le prit peu Roi forte , le c'nafïer la garnifon de Carmagnolles , lieu de (_ ne fut pas plutôt arrivé , qu'il eut nouvelles POi…‘ de de'tènfe, d'oirillui eirtétc‘läcile aprés cela de C {l11«} était lic, enlta l'armée qu‘il avoit jetter du fecour5 dans Carignan; mais le Comte donnerbataille. Il y avoit loin pour ceux<…j d'Anguien avant éventé fon defiein, fe pofia fi trouvoient prés de fa perfonne ,nennmoins.\1y_ Chafiillon croient encore y pouvoira…-h…- ai_ avantageufement, qu'àmoinsÿque de lui donner bataille , il lui étoit impolïible de l‘executer. ,_ aller d‘y lion a permil Î1 temps , lui demand Ce n'étoitpasle compte de duGuaH, quînevou- pritlapofie aprés l'avoir obtenue. Sa demar_ loit pointmettreles droles en compromis,preten- rrouveroient des amis en ce pars-la , ils ne mer dant que (on e>?perience le devoit faire venir àbout de tout ce qu'il pretendroit , principalement ayant affaire à un ieune Prince , qui n'avoitgueres plus de vingt ans. Ainfiil crut devoir mettre de iioriv'ellesr-iites en ul'age , faifant tantôtfembla nt de reculer , & tantôt de vouloir palÎer le rentqu'un valet de chambre peureux deux li Po , pour combatre. faut fuivre leur train à petites journées. 633" route qui devoit être fournie de bon: cirevaui qui à l'exemple detous ceux du fangRoial, dont fervit d'exemple àtous ies braves de la Cou- tellement quele chemin liit tourcouvert delay, blables couriers. Andelot qui aimoit ibn lle paŒonément , n'eut garde de l'abandonnerr cette occafion , & comme ils fl;avoient qui fe trouva tellement dégarnie , quilS auroient { peude diligence, s'ilsn‘en eullènt achete lurlei pallage. Parcemoienils fuppléerenr a ce défar en plufieurs endroits , & l'envie qu‘ils avoier: d'arriver avant la bataille, firque quand il la; cnauroit dû coûter trois fois autant , ils n'enller pas pris garde à la dépenfc. Ceux qui les lui- vorent furent obligés de faire comme eux & Ë.OUS cepx qui V0ulurent arriver nele firent qu'a fînîecîâigentà _L€' Comted'Anguien Printed Étoir d man non 1 armee du R01 , & comme 1. avoir £?ÂiÏÀËÎÇQÂËÏ "â "Α"°" -P"S bons Lieutenans Gener‘i n U]1 avoit donnee: avis bquué Carionan ‘cux. 1 avoit par leur :… Mill‘quisduGuäfl ;uiÊtql_-"ÿâant mc0mmoe Le Comte d'Anguien, 'aque. ilavoitl‘honneurdefortir,étoitimpatientd tir de la glorie , preflbit fes Lieutenans Generaux de le mettre aux mains avec les ennemis. La NoblelÏè qui arrivoit tous les jours de France ,. demandoit lamême cltofe : mais enfinle Po qui étoit entre les deux armées , étoit un obflacle qu'il faloit tâclrer de furmonter, fans donner de prife à l'ennemi ,- & c'ePc a quoi les Generaux François , i'entens ceux qui commandoient fous le Comte d'Anguien , travarllerent. Ce n'étoit pas une petite entreprife devant une armée, car: il y avoit deux ,chofes à craindre , ou qu'elle ne s'y opposât , ou que n‘étant pas d'humeur à com- batre , elle ne fe fervit du temps qu'il faudroit perdre , pour faire retraite. Mais enfin le Comte d‘Anguien ayant fait paroitre divers deffeins , mais tous fort éloignés de celui qu'il avoit ven'del'Empereur qui 23…'t Olt.Î a°tcœ del arnr: du Duc de Savdie u "Rentiepns l‘? protec"trer tablement, il trouvamoien de parler cette rivie- , q e,]? 01 longeort adepour» re, &marclrant avec une extrême diligence, il - 8ie]le l paru Œn€nus d fe mit Oe cu peurs €tl‘ërano - , tΑts' . en campagne , quo; que{rä …: arriva en prefence des ennemis auprés du bourg lerde fes}: de Cerilblleaü Le Marquis du Guafi ne pouvant igno- L tv. 15 |