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Show L""I- 38 L A V 115 D E depêcha un expre's , pour _interce_der pour elle auprés de lui. Mr. de C\Jhafhllon\lur demanda s‘il avoitquclqucs Lettres et rendre a ce Prince , & qu‘il les prefenteroinvolontiers , afin qu‘il pitt s‘aquiterdefa comm1flion, ma…lfetrouva que cette ville étoit tellement étourdie de la marche de ce Prince , que fans fonger à faire'ce qu‘elle devoit , elle avoit envoié cet homme les mains vuides. lllui dit donc qu'il pouvoir s'en retour- ner, que ce n‘étoirpas manque de bonne volon_ té, s'il ne lui rendoit pas plus de fervice , mais qu‘on le mettoit dans l'impuifl‘ance de le faire, puis qu‘il n'avoitgarde d'aller avancer une (hole , 39 va, Ifi Y. GASËÀRD DE COLÏGN ,ÿ& lut quâ_n‘y da d‘où il venoit, & où il alloit 1t au. cnrendoir point de fineflîe , dit qu 11venort procrle voro près de Mr. de Chalhllon , qui le r_en porter es rap hu_ rq_ rement à la Rochelle , pou pas1 fde ort Lettres. On lui demanda srl nav 1 nc pafleport, àquoi ayant repondu que non , avis ps tem me me arrêté , & l‘on en donna en p- lou e au Roi , mais d'une maniere a lui fair rt pas conncr que Mr. de Chal'nllon ne_marcho droit. Cela ne fit qu'une legere _1mpreffion fur cela l‘efprit de cePrince, car enfintl vu bien que fentoit la medifance , fur tout n y ayant pornt d'aparence , que il l'un ou l autre eut ptevdau- dontil n‘avoitpoint d'autre garantquc fi1parole, qué, il n'eut ufé de plus de precautron. Cepen ant Ce n‘efl pas qu'elle lui fût fufpe&e , mais qu'il lon revenir avec des Lettres , il verroit comment our s'en éclaircir , il manda qu qn lux envora_t cet homme, & devant qu'il arr1vat, Il fit venir Mr. de Challillon, à qui il demanda qu111eto_n. Mr. de Chafiillon lui aprit ce qu'il en fçavcnt; & l‘homme étant arrivé, confirma la meme il tacherortde faire ce qu‘il defiroit. Cet homme ne put trouver a redire àcette conduite , car on que cetteville n'avoir pas defÎem deperiii‘cerdans fçavoit bien qu'en matiere de cela, on ne s'engageoit pas fi aifément. Qu'il lui confeilloir de s'en retourner en diligence, & que s'il vou- par]oitfdiverfement de cette añ‘aire, & la plu. part mème croioient que cette ville ne fc rnnoe. rorr pas fi aife'ment dans le devoir, tellemän t qu il n‘y avoit point d'aparence , d'aller porter une parole , fims avoir d'autres afiurances que celles qu'on lui donnoit; & de fait on croioit une mlle trop avife'e pour avoir pris les armes contrefonPrince, fans êtrea fl"urée de quelque fe- cours etranger. Or l'onfoup çon noit grandem e et le Il… d Angleterre , ave c qui l'on avoit mille chofe, ce qui rie'ou'it le Roi ,_quxv1tb1en par la fa rebellion. (, ependant comme !] croxœtqu un exemple étoit neceflaire , pour retenu lesProvmces qui branloient, Il pourfurv1t fon vo_1age, & il vint encore d'autres deputes en chemm_, our l‘aflhrer du repentir que la Rochelle avait c ce ui étoit arrivé. Mr. de Challillon fut qu'on avoit tâché de le defl‘ervir auprés du Roi , fur quer il ne lui fut pas difficile de deviner qui ce pouvoxt être , n‘ayant point d'autres ennemis que ceux du Conne'tahle. Encore faut-il avouer que s'ils chofes a dcmêler, lal‘le. ‘ÎUC Î<Û}‘]" croxoi allez PÊ}iiti' , hour ne P as ILD 'geronune occtafio n fi lavo- lui vouloient du mal , ce n'étoit que par POlItI- que, nvanttoutes les vertus de fon oncle, <_Sc pas A ""-1:6'RC."' pourretre _ plus afl‘ure' du parti qu'elle r °-‘Gf0lf , avorttoujours detache' dev ant l li dupe-d e cavalerie , & il arriva L:… ,. lle que cet ‘ hoLmmun e (merite, autant l'autre étoit doux & honnete '" ment donner dedans. On lui deman_da un de fe's vices. Carautant l'un étoxr enclin qla avec tout le monde. On ne fçait s'il avoit pris cette habitude du Prince de Joinville , ou _le Mince de joînville de lui 5 mais en enfinlils |