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Show J,;v. u. 128 L A ÎV I E «.:.… , 129 Liv. Il; Mais le Duc.cle Guife ayant été tout au(li fin quelui, enfin il fe ne s'amufa plusàperdre fon temps. Ce fut alors durée , que (es Generaux ne lui avoient voulu faire accroire. Toutefois il en (croit venuàfon honneur, file Duc de Guifè, qui fe voioit ara- qu'on vit commencer ce memorable liege , & que' par l'endroit le plus foible, ne fe fut avifé l'on iugea dés le commencement , qu'il y avoir longtempsqu‘on n‘en avoit vu un pareil. L'on d‘un flratageme, pour l‘oblxger de le larfl‘er en tira en un (cul iouriufques à feize ccns foixante me d'une Lettre, qu‘il adreŒoit,au Roi, où il lui coups de canon de la part desafliegeans, & l'on fit iufques à cinq (orties de la part des afliegés. mandoit qu'il n'avoir que faire de s‘inquietet pour la place , parce quel'Empereur l'avoir ata. Cependant le Duc de Guife n'avoir pas perduÎon quée par l‘endroit le plus fort , aulieu que G ç'a-‘ temps pendant quel'Empereur le Haut furles ar. voit été par un autre , qu'il lui nommoit, il lui tifices du Marquis de Brandebourg , s'étoit arrêté. Il avoir mis lui-même la main à l'oeuvre , pour auroit été impoflîble de fe défendre. Or il fe doutoit bien que cet homme ne pouvoir jamais porter la terre , & les Princes du iäng àfon paflèr autravers del‘armée ennemie, & il efpe- exemple, avoient fait lamême chofe , & à plus mit qu'êtantmçnéàl'Empereur , il n'auroit pas plutôt lû la Lettre , qu'il drefferoit fes araques déclara ouvertement, & l'Empereur-de fon côté -, ...… ‘- GASPARD DE COLIGNY. l‘Empereur que ce fiege (croit de plus longue cer les affaires de l'Empereur. _,4'-- D E forte raifon ceux qui devoient être plus accentutne'sautravail. Par ce moienilavoit fait de cette place , non pas une ville imprenable , mais du moins un lieu où il y avoitde l'honneur à aque. nr. Mais ce qui le rendoit encore meilleur. c'cflqu'avectant de Princes, toute la fleur de la I‘{obleiÏe de France s'y étoir renfermée , & il n y en avant pas un qui ne fut refolu de fe faire hacher en pieces, plutôtque de ne pas faire fon devorr. Le Connétabie y avoit feulement trois de fes enfans ; &quoi qu'il ne dût pas être trop bien avec le Duc de Guife , par les raifons que nous_avons_ raporte'es chevant , neanmoins lenvre qu'il avoit qu'ils marchaii‘ent fur fes traces., avort fait qu'il ne s"étoit pas fondé qu‘ils contrrbuafl°ent_à fa gloire, pourvû qu'il leur en Îe‘lmË "_"° P°…° Partie. Avec de G braves gens, :letqn mpoflibleque le Duc de Guife ne fe fibnalat: _Auili quon que le Ducd'Aumale fon frere lefut rait prendre comme un fou , dés le commencement du liege, il foûtint toutes les atta‘iuCS fi Vlg°ureufcment , qu'il fit connoirre 5 l'Em- repos de ce côté- ‘ Ce fut de charger un hom- du côté qu'il defignoit , qui aulieu d'être le plus foible , êtoit le plus fort de toute la ville. ' En effet, fes efperances ne furent point trompées, l'Empereur donna grolfierement dansle paneau , & il trouva tantde refiñance dans cette nouvelle amque , que fes foldats tout accoutumés qu‘ils étoient avec lui à ne rien trouver d'impoflible, commencerent à fe rebuter. Il n'eut que faire quelcsGeneraux lui raportafl‘ent ce chanfiement, il_en fut témoin lui-même deux outrois cis, {i- bien que pour leur donner letemps de reprendre Courage , illes laifl"a deux ou trois jours fans leur nen demander. Cependant à leur défaut le ca- non tonna encore plus fort que de coutume, & ayant fait une brèche pour palier foixante hommes de front , il refolut de donner un allant genera_l. C‘étoit fa derniere reflource , car on étoit dm bien avant dans l'hiver , & le mauvais temps & les fatigues, étoient aufli àcraindre pour lui , que le Duc de Guife. Son deffein ne fut pas in- FORM au Duc, &; il auroit pû s'il eût Y_Oulu tiF 5 ' rs: |