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Show Lu. 111. 216 L A V 1 E D E _ furiirent feulement les fuppltces qut_rec0mmem P"°' çoient dans les Provinces._ On. pret pg…- texte que les deputés devotent bientot fe rafiem. blés, qu'ils n'étoient pas d'ailleurs parues .capa. bles pour rien refoudre fut une affaire de G gran.de importance , & qu'il en faloit laifi‘cr la.dc. cifion au Concile , que le_ Papeavoxt enfin Ÿ°"', voqu€‘ , ou pour mieux dire qu il avort lnd1quc ‘: l'exemple de fes predecefi‘eurs , lefquels (: voiant prefl‘e's fur la meme affaire , avorent fait mine de nommer un lieu pour une fi celebre ail femble'e , mais qu'ils avonent rompue des le moment qu‘ils en avorent trouve loccafiorz, Au reûe perfonne ne fut content de ce qua. voient fait les Etats , les Gurfe_s fe pla1gm:ent n'on donnoit par la trop, de llb€l‘t€ au>_r Re. ?ormés, & eux de leur core , que ce n‘et01t pas ce qu'on leur avoit promis : _qu outre cela ll$ avoient lieu de ne pas receV0tr pour une decrfion , ce ui feroitiugé par ce pretendu Çonc1le. où l‘on ?çavoit bien que le Pape aurort toute forte de pouvoir , tellement qu'il a\urort d1£t_c fa leçon à chacun. Ces plaintes , ou Il y avou beaucoup de fondement, furent caufe que peu forme ne voulut reflet à la Cour; l'Amiral s‘en alla chez lui, Andelot de même , & ainii de tous ceux qui Faifoient profeiÏion publique, ou fecrete de cette Religion. Cependant le Pnnce de Condé, qui étoit en Gafcogne lors dela tenue des Etats , écrivit à l'Amiral , à qui\il me… de pcrfuader, que n'y ayant plus rien a atten- dre des promeiÏes de la Reine mere , il falOit avoir recours aux armes ; mais l‘Amiral ne fut pas de cette penfée , &lui ayant fhit_reponfe , que tant que l'on furfoiywir les fupphces, !lS 3Vï‘lt‘l'it lieu d'efperer, il s'excufa de tremper dans un <ieiÏeix1 fi criminel,, il lui remontra même qu‘il fe perdroit infailliblement s'il yfp6£f' e\‘ ‘ GASPARD DE COLIGNY. 217'L1v.IIE feveroit. Mais ce Prince qui fe fentoit un cœur pro - portionné a fa naiflî1nce , & qui étoit au defe ipoir d'avoir beaucoup moins de bien , que plufieu rs fimplesGentilshommes, ne l'en voulut pas croi. re , & \s'embarqua fi avant dans la rebellion que ce fut un miracle, commentil en pût réchaî per. Il efi à croire que {on unique but étoit de chafï‘er les Guifes de la Cour, où ils occ upoient lcsplaces qui devoient être remplies parl es Prin- ces du fang . Mais enfin comme on n'interprete pas toûjours les chofes , comme elle s font , il arriva que les Guifes le noircirent tell ement au- prés du Roi , qu'il fut refolu de s‘afl "urer de fa perfonne. Pour cet effet on crut qu'i l n'y avoit point de meilleur moien que de le mander ts Etats prochains, qui fe devoient tenir pour à Or- leans ;_ cependant comme l'on aprehendoit que fesamxs ne remuafTent , lors qu'ils le verroien t arrete, on les manda aufii, afin de les envelo- ptr tous d'un même coup de filet. Les qu/mt01ent trop habiles , pour n'avoir pas Guifes trcla politique de la Reine mere, gagner pénéent fur 6 Roi qu'on ne l'avertiroit point de ce paWoxr, & ainfi chacun fe rendit dansla qui fe ville 1fferens chemins, a la referve du Connét par qui cron arrêté ar quelque incommodi able, té , ou qurfexgnoit plutot del'être, aprés avoir décou- \6rt tout le mif‘tere. On avertit le Roi de Na;3Ataæ), "& le1'rince de Condé de ne point allerà ‘Îu'ieuu ,{&1qu on les rendr01t_ 1-efponf ables de iro‘vinï ou ev emens , qui a voient paru dansles dtCondés ', & auxquels effeâivement le_Prrnce …, _ a_\ on en beaucoup de part. Mars coma: 'i-eî{ Princes avoient pris leurs mef ures , pour on es anus dans les Etats, fans le confentemg - . . , _ …… defquels ils ne cromxent pas qu on les oiat "€… » llS pouri‘uivirent leur chemin , dont ils i _ _ \ ..:! "» "‘-… PŒmng-temps fans ierepennr. R Car a peine |