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Show ? R E P A C E. P R E F A c E. benefices. Mais nous verrons tantôt ce que c'el‘c que ce don , & quel qu‘on auroit de la peine à trouver un homme aujourdhui, qui re- ufage il en fit. Cependant pour en revenir à mon fujet , bien loin u'il fût entaché de l'ambition dont Maimbourg le eint dans uelques endroits de iiîn Hifloire nonçât ainfiàfes interêts, en fa- du Calvinifine, l'on fçait , com- me je viens de dire qu'il ne fitja- mais rien qu'en vûë de la Religion. Ce fut pour cela qu'après avoir perdu dans les guerres civiles pour plus de cent mille écus de meubles , que fes illuflrcs ancêtres avoient amaflës dans leur châ- veur du peuple , puis que nous en voions beaucoup plus qui fongent à s'engraifl'er à fes dépens.je pour- rois encore dire , fans craindre de me tromper, qu'il y en apeu qui foient fi attachés à leur Religion , qu'ils voulufl‘ent mettre leurs biens & leur vie au hazard pour fa fureté, puis que nous en voions pas que ceux qu'il envoioit pour beaucoup plus à qui elle fert de pretexte , que de ceux qui en foient veritablement touchés. C'efl de ceux-là que Maimbourg pouvoit dire avec raifon , que traiter de la paix, en fifl‘ent un l'ambition ef: capable de leur fai- tel capital, que cela fût capable re faire toutes fortes de chofes , & non pas de l'Amiral qu'il ePc obli- teau de Chaflillon, il ne voulut de la rompre. Car il fgavoit la gueuferie dela Cour, fij'ofe par- ler_ de fa forte, &que dans l'im- gé lui-même de juflifier en beau- p_u1flànce où elle étoit, ce feular- part tout ce qu'il a pû dire contre la verité , je dirai feulement, pour montrer que jamais homme n'a t1cle étoit capable d'empêcher que les peuples ne jou'iffent de la tranquillité , dont ils avoient tant de befom. Certes je puis dire qu'on coup d'endroits. Mais laiffant à été moins intereffé que lui qu'a- prés avoir été chef d'un parti qui * ; tenort |