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Show GASPARD DE COLÏGNY. pour etre fià nôtrc aile, & fi i‘l(‘l1\'(‘lll$,}y dant que ce pauvre Gentilhomme,elt tout nu, foufre toutes fortes d'mcommodnm. Ha lemc rang que nous dans leRoraume; h ll(\H<i()mf Gentilshommes, ill'eflaulii , & li i‘y voisidifference, c'eûqu'il a plu a Dieu de nous la 75 l\ _-n rifer, au lieu qu'il permet qu‘il demeure dar.- foufrance. Cependant il n‘en demeura »irpar paroles, les effets fuivoient de pres , & il dc,ordre 110n-fettleih0ntqrr'c>n l'lml>illar , maise: re que (es fermierslui dOÜI18liClîltûllîl:‘< …; deflirs les autres, pour ne m'attacher qu'à celles- là. Le Roi avoit fuivi commei'ai dit chelfirsle confeil du Cardinal de Tournon , au preiudice de fes interêts , mais enfin mille reflexions qu‘il faifoit tous lesiours, lui aprenant qu'il ne failbit as bien, il s'en ouvrit %. Mr. de Chai‘rillon , & ui demanda ce u'ilen penfoit. Mr. de Chal'iilÎ lon crut d'abord que c'étoit un paneau qu'il lui tendoit pour le furprendre , car ilétoit delicat de parler de cette matiere-la , je veux dire de con- feiller au Roi de faire alliance avecles Proteftans certaine fommc pour lui aider a lnbiziîer. d'Allemagne , dont la Religion étoit profcripte terres étoient ainfi chargées de ces ilarreade; dans le Roiaume depuis longtemps , & donc lions, &ily3Voit tantdc foin dr'< }\1i1'.'.1f., ( même on venoit d'avoir des marques depuis peu.-, yentretenoitun certain nombre du (…un s , ; Paris avant fumé non-feulement plufieurs fois les fervir dans leurs maladies, ni plus nimoi du lang de quantité de Gens de bien, mais encore quefi elles euifimt été leurs gardes. Mais tort toutes les autres villes duRoiaume. Or les Mi. quelque foin qu'elles en pull‘cntavoir. ce n‘: nifi:res qui ne vouloient point de guerre , parce rien à moins que de fûvenir a leur n:mriturt_ qu'ils n'avoient pas le genie afl‘ez élevé pour s'en donnoitdeux cens francs par mois pt-r:rleurt démêler heureufement , entretenoient le Roi des bouillons dans la terre de Clriilillan,l dans une efpece de fcrupule, qui lui faifoit tenir l‘ail"oitla même chofe dans les autres , lblonqiz pour fauteurs de la Religion Reformée, tous ceux les étoientplus ou moins grandes. Il ne pre." qui lui parlaient à l'avantage des Protefians pas feulementle foin de leur corps , mais en d'Allemagne. Ainfi Mr. de (Îhaftillon fut fort celui de leur ame, & l'onremarque que du embarraffé fur la réponfe qu‘il lui devoir faire; que d'avoir embraffé la Religion Retbrmée nea_nmoins ayant fait reflexion qu'il ne pouvoit entretenoit des Prêtres a Chaflillon , &t diflunuler en l‘état qu'étoient les chofes , à avoit même fondédes écoles pour i nllruirc lai moins que de manquer à ce qu'il devoir àl'Etat , nelle. Il n‘eutgarde de difcontinuer cette bc? & au Roi, il fit connoitre à ce Prince qu'on le Œuvre, quand il fut appelé à la verité de li? trompoit , quand on vouloit qu'il demeurfit les IlglOfi ; & tout le changement qu'il y fit,€ bras croifés, pendant que Charles Quint fubiuQu'au lieu de ces Prêtres , il }" mit des ll gu_oit l'Allemagne : que leurs diHer‘en3 , bien- f'tres. lorn d'être afl°oupis, ne faifoient que couver. Que ]'aurois dequoi compofer un gros volum€ d'abord que l'Empereur auroit vaincu ceux toutes les vertus Chretiênnes qrfil pratiqua contre qui il avoit les armes à la main , il ne man- queroit pas de les t….iirner contre lui 5 que ce feroit fà_ut parler de mille a&ions hero'iques , d0fl‘ alors qu'il s'apercevrait , mais trop tard , de la vant, & aprés fä converfion: mais commcll "° & toute remplie , je paflërai legerem€nïl faute qu'il auroit faite de ne pas fec6urircles g°"" »ub , ul D2 dont |