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Show Lxr.ll. l62 L A V I E D E tion ayant querelle enfemble dema_nderent per; miliionau Roi de fe battre ,- & le R01 le leur4ayam accordé , felon la coutu‘medqce temps-la , le Duc de Guife s‘ingera de v_oulorr etre luge du combat Il difoit pour fes 1‘q1f0115 , qu Il avort tougqurs commandé à l'Am1ral , lequel de fonycote f_e ‘.4 ,,... …- ‘ _, - î‘--ü…-;."' _..-4----' « preparoità en être auffile }uge parce qu il.fefar. foit dans (ou Gouvernement. La pretennondu Duc fut traitée de chimere partoute la Cour, car quoi qu'il fut vrai qu'il eût toujours eu le C.°m.' mandement par defiix_s l'Amual, il ne sag1fiort pas läde guerre , mars de rendre yufi1ce ra deux fuiets , qui étoient du Gouvernement ClîPlcfir(ll€. Oràqui cela pouvortul apartemr , qu au Gau. Verneur , qui reprefentoit la perfonne du Roi dans toute la Province; fibien que quand leA(,onn/c. table y auroit été en perfonne, s'il lui eut cede, c'eût été plutôt par civilité qu'autrement. Tous ceux qui etoient du parti de Diane ne_larÈerent pas neanmoins d'apuier le Duc de Curie dans cette iniufle pretention, & ce iut au Roradcc1derde cette querelle. Mais quelque langue qu'1ly eutcn GASPARD DE COLIGNY. 163 Liv. II} yaccompagna le Roi,, de qui il_ Obtint peu de temps aprés perm1ifion d aller fane un tout a fa maifon de Chaflxllon , où Il n'avoxt point été depuis huit, ou dix ans. Le fuietfut qu'il y vouloir faire faire quelque bâtiment , & il étoit bien. aifc de regler lui-même avec les archite&es ce qu'il yauroità faire. Mais comme ces fortes de gens ne demandent jamais qu‘à embarqucrdans Ëlc grandes dépenfes , il reconnut bientôt leur defi‘ein, deforte qu'il leur pa'ia leur voiage fans vouloir qu'ils miifcnt la main à l'oeuvre. Le féjour qu'il Et là, fut de huit ou dix jours , pendant lefquelsil lui arriva une avanture, qui fera Voirdequoiil étoit capable.Etant un jour àla chai". fe, il entendit tirer un coup afi‘czloindelui , & ayant‘cnvoiédefesgcns, pourvoirce que c'étoit, onlui ramena un homme qu'il avoit vû autrefois raletde pie' du Duc de GuiÎe, ce qui lui fit croire qu‘il étoit apo&é , pour lui faire pieces. Pour s'en éclaircir mieux, il lui demanda s'il n'étoit pas celui qu'il croioit , à quoi l'autre, qui ne içavoit pas qu'il fut malavec Mr. de Guife , aqui faveur du Duc, il le déclara pourla iufl1ce, de- il n‘étoit plus depuis long-temps, lui répondit forte que l‘Amiral n'eut pas le chagrin de V01rf3r- au_‘ou'i, fc flattant qu'à la confiderarion de ce Prince, il nele traiteroit pasfi rigoureufement. Eli bien mon ami, lui dit-il , je te pardonne, parce que… n'es qu'un miferable , & que tu ne fçais pas re Ci charge àun autre. Le Roi pour ne as mr- co ntenterTa Maitreflè , qui emploi-a tous les charmes pourluifiaire prononcerfelon fes intentions, la para d'une raifon , quilui devoir clorre la bouche , i‘çavoir que le pouvoir fur lequel le Duc le fondoit étoit fini avec la guerre , & que s'il avofi commandé autrefois à l‘Amiral , il ne lui cqm: mandoit plus maintenant : mais elle fe rendu a (a volonté , plutôt qu'à la raiibn , & l'on remarana qu‘elle en fit bien plus de bruit que le Duc, fuit que le reiièntiment d'une femme 1bitplusdrtficile à calmer, ou que le regret de n'avon‘ 1‘" _ lien obtenir du Roi luitint aucoeur. La Cour s‘en Étant retournée à Paris , l'Amual va;- pour ainii dire, ce que tu fais, mais dislui que ‘ 1ruel‘avois trouvé lui-même, où je te trouve , il n en fcroitpasquitte à fi bon marché que toi. Cet homme _fans demander l'explication de ce que celavpttlort dire , lui Htlareverence , & fe retira. M… comme ils'en alloit, un des gens de ta] le reconnut pour être marié à deux Î'Amilieues de j» & pour avoir ététirârr dans la maifon d'un Uîuî1!hommeduvoiiinage. (.... , , _ Il le vint direà fon _ . . "…'18' , vorant qu'il ne l… avort :ardonnctout que"haufô fur un fondement qui n'ét0ir P35 Vtrî3 |