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Show vingt cinq ans) l'Amiraleut de l'eili1ne PO…"lui, ce qu‘il lui fitparoitre par un preient qu'il lui fit dela valeur de quatre cens francs. Il luipermir aufli de demeurer dans fon armée , écrivant à Mr. eine. emploi dequoi de Soubife de ne s'en pas mettre en Son deiÏein étoit de lui donner quelque , & d‘éprouver & la premiere occafion , il ("croit capable, mais les raifons que nous avons dites ci-devant , l'ayant oblige de paiÏer en Normandie, celui-ci qui voioi*, ;u‘il ne rencontreroit pas de long-temps le moimde joindre le Duc , pailä dans ibn armée , re'thlu de l'aiiäiliner. C‘étoit une étrange re‘blution, & qui démentoit bien la premiere, quitcmefig noit partir dun brave courage , mais €tdefiinc: l'ayant porté à ce mauvais coup , il fe fi: pre} 4 A ; , - ', . , ' , . , _,_ ' 4 , ,,Îfi_,_4 4"£"""-:" .. L-f-mw4flqp , A: fenter à ce Duc , feifl11ant d'être defa‘oufè de la Religion Reformée. Comme il n'v avoit rfta de plus ordinaire , que devoir changer en cr temps-la deux Ou trois foisdeparti, le Duc n‘eut garde de fe douter dela verité, principa‘r: 1c*v:: voiant que celui quile prefentoit, étoitun ‘;…… me dont la fidelité ne lui étoit point fu"p:tln & lui donnant rang pourainfi dire entre (c> an*&»‘. il le vit d'auflî bon œil que pas unautre. l‘ol- trot pour gagner d'autant plus fa confiance. s'expofa en fa prefence contre les afiiegc's , ce qui plut beaucoup à ce Prince, qui lÏiili»it t_a< des braves gens. Mais croiant en avoir ath: fin, il fe ménagea dor-enavanr , n'cpian: p»:- que l'occafion pourla quelle il étoitvenu au:"(5 ( c lui. Il la trouva bien t()t , la DuclmÎ: Guife êtant venuë trouver l‘on mari , dehen.îï il lim quartier, qui étoit ?! Cornei , & … pendant il ne devoit pas revenir coucher. ;‘- '-1 être plus prés de la tranchce , où il avoir \"- {, _ . ("JL ceque1e mm ?, 57 ne pouvant manquer au pofle où ie fnis d'avoir une nhmte d'ennemis , ie demis mi eux me précautnnner. , Comme ce Duc avoit peu de per-fonges aupres de lui, ils s'emmeii‘erènt plutot de lui viii"lili £Ï$iïsàoqrile'de courir aprés l'allÎ.a ilin , ce ., »_ , ne moren de fe fauver , S'il tmconlerve quelque jugement. Mai s fS€t:1ntemparée de fon ame , il ne lacrain- fit que vurner , quot qu'il marchät toute la nui t, & Ï‘-PHÏ le Iendemaim matin, pas loin de l'en… v:01tou d'avoir fait le coup. Les Catholiques- l\-°p:a;qsà_art_rrbuerent %: la permiflion de Dieu, ?… ne liiii‘i= pas le contraire , fçachant l)1;n ïîpuni - , Puer»e_s un crnne de cette nature f‘rtant'f‘qîtOŒO-l quil en fort, le Duc .de,Gu tle 1Ïx io…(q porter a {on logis , p rendu 1 efprtt âÎiué d'ibPK-âj quor que les clururg_rcns euflen t -.'1,. ( _01 que fa blefiure n'et01t pas mor. îl‘l‘tiienîîms pour couwir leur ignorance , il_spu- que c Ct01t que la bal le ct0 1t emporlom . . .‘Çe . ' :…} ce ‘lu'115 n‘«Worent pas dit du commence. c… ZLL.C L'é.ar va.W,‘ ., ' ‘Œïæâ"æn-3Ë " > lui , d'être plein de feu (caril n'avoir pas plusde GASPARD DE COLI GNY donné quelque nouveau travail :maisl' . 237 arÏV6e d (, laDuchefle lui ayant fait chanfler de fenti il en prit le chemin accompagtïe' de peu demenr, de. \Poltrot voiant cela, gag na lesdevansmon. [ant î‘l‘}°"l"""‘ qui lui de manda où il alicith qu‘il et01t bœn…aife d'annoncer la venuë duD , àla _Ducheffe ; mais au lieu de cela il fe cacluc demere une haie, attendant de pie' ferme ne la Dr_rcvmt a palier. ]] faifoit déj a tard, &(il aue ront couru nique de manquer fon coup 5 a. malheur pour le Duc, il n'eut pas eu ce joilrr la'une'plume blanche. Mais cela lui avant donne v1[cc, il lui déchargea fon pif' colet ' dont !. (Put le fentant blefle, "il dit à un Gentil-licinm: Rcoê:£C{lÿlllOllÏ,ê qïu;1 1.et01qt auprés _de lui, nommé ‘. .:,-.* Tf""'_""‘ê‘ ,,- L A V I E D E LtV.IV- 286 n‘étoit pas mal (cant à un jeune homme comme |