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Show %e monde, aprësce qui s'etort par/lc, "…‘Clîf del. {ein de fe donner àDieu, mais comme dant cc temps-là, au(ÏLbien que dans celui-ci , on ne le faifoit pas religieufe pour rien , & qî\:Cll'îs n‘3. voientpas beaucoup de quoi, elles prrcrent M1: de Chafiillon de leur aider. il le fit genereule. ment, & fausdeflëin que cela fut fil , mais aya… été découvert, ce fut encore dequoi lltire parler plus qu‘auparavant , chacun voulant qu‘un hom. me qui faifoit tant de choies , ne le fit pas pour nen. Aprés la prife de plufieurs petites places , & qui n‘étoient pas de plus de confequenee que celles dont je viens de parler, l'armée marcha contre celle de Montmedi , qui étoit de plus grande mnportance. Elle ne fe défendit pas pourtant comme on croioit qu'elle dût faire , mais cela n'empêche! pas que Mr. deChaflillon n'y courût un grandperil. Commeil avoit une grande paliion de rendre fon métier, il étoit dans la tranchee {\ toute heure, & il reçût un coup de moufquer qui hu perce. fon chapeau en deux endroits, fans le b_leller neanmoins. Le Prince de loin- fille qui croit auprés de lui , ayant entendu palier le coup ,.lui demanda s'il n'e'toit point ucÇe , &, quor Il répondit froidement qu‘il grrr 3è3ï"ïäf" €" ‘A- °f""""°-"tt encore novice dans cielsnfce € lÎO…V]He q'… C_f01t outre mefure cr‘0iantol'œscîchOf-es, S JÆ1gÊŸI n'était mais 2,vIr d Cl‘eftxilÎ Plus g\‘_8n_dLng Il fon amitié . u'éto € ' da } on plus latîsjmË d'e avec un Croiäit vii‘afle bielincmorns e_ cet,acerdent , luldlt …… ne en… que le fien, . pasque ce futgrand choîe; mais que me qu'il commençoit déja ?tvivre comme un hom man 5' ;_cur un qui fçavoit qu'il devoit mourir on lui entendoit déja dire , que la vie etort peu .-,,..-.- ..…-; . -;.-; ls que quand même cela feroit , \le métier, qu‘i com ort lam faifoient les devoit accoutumera e pa. me lala vie. C'étoit dés ce temps - la fair chaue coq r pou roitre une grande indifference , cun eflimele plus ; mais ce que ie nu1s dire c eit «-. _3.,-ç_-.-..…-.…-…… r...: inant qu'elles n'avoientplus_ rien a elpcrcr dans 31va.I_ ou de chofe , & que mourir vingt ans_ plutot , un a nt Ïere vingt ans plustard, devoit etre mdtf homme qui s'y preparoit. La mlle de Mont- :: des autres, qui crurent av01rcncow phrq de llll€î d'en parler par ce qui arriva. _CCSÂ)J}WJF 55im.t GASPARD DE CÔLIGNY. medi étant pril‘e , l'armée fut aŒegeuLuxenu . bourg , dont le Duc d'Orleans fe rendrtmartre Mais Mr. de Chafiillon ne e trouva pas a ce liege , car Mr. le Conne'table fon oncle lui avant mandé de levenîr trouver à Chantilli, il. ne pitt lui deibbeïr , quoi qu'il\eut toutes les pailions du monde de fe trouvera un Çege auflr remarquable , que le devoit etre celui-la. Le fuiet de ce voiage fut qu‘on avoit mandé auConnétable qu‘il s'expofoit extraordinairement ; comme il l'aimoitàl'égalde fes propres enfans , il fut bien-aire de le delivrerde ce peril , prenant pour pretexte neanmoinS des afiaires defhruritle de la derniere coniëqtrence. Mais quand il fut arrivé auprés de lui , il lui découvrit franchement pourquoi il l'avoir faitvenir, le grondant de ce que fans égard aplufieurs Lettres qu'il lui avoir écrites, il s'étoit expoféfans neceŒté. Mr. de Chailillon le remercia du foin qu'il prenoit de lui , mais fe plaigniten même temps de ce que par une tendrefïe hors de {nil-on , il lui empèchoit de faire fon devoir. Et les plaintes furent fi prefl‘antes , que le Conne'ta'ole fut obligé de le lailÎer retourner. Cependant il voulut qu'au 'lieu d'aller retrouver le Duc d'Orleans , il s'a< cheminätenFlandres, où il V avoit une autre ar- mée. L'Amîral eutbeau lui remantrerqu'ayant B + 164 J.La=r " …&_--m--«e '- … T, A V 1 E D E Liv. I. 30 dansle filcnce :« fon égard , mais non pas 11 l‘tfg….g |