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Show - '.'.288 L" V LA VIE_DE _ L‘état où étoient les affaires, fit yuger quete coup éroit bien l'ouvrage de Poltrot, mais qu'il lui avoit été conieille" par quelque perfonne de confideration : & comme_l‘on içav01t‘ies'de_ mêlés perfonnels qu‘il avoit eus avec} Amiral, le foupçon tomba fur l…. 11 y avoir un bon moien de s'en éclaircir, l‘aflÏaflin Aetort pr1s, & onlui pre'paroit de;a toutes les genes ,_ & tous les fupplices , qu‘on reierv_e & ceux, qui ont at; tenté a la perfonne des Rors. Ce n e_f't pas qu: ceux qui avoient alors le plus de credit , fuffem tant des amis du défunt; au contraire la Rerqe mere ne fe fent0it pas d'Aife ; ntarsflcommeelœ avoit peur qu'on ne la foupçonr1at de_c}ettc mort, elle qu'on fçavort bien avorr une ya ou- fie inconcevable du Duc, depuis que parlapcrte du Roi de Navarre elle n'avort plus eu per- fonne à lui oppofer, elle Fut la premiere adrre, qu‘elle ne vouloir pas qu'on fit/plus dequart_rçr à Polti-ot, que s'il avoit aiiafline le Roi fonth Le Parlement qui li:«'illbit les Reformes, & q… var confequent regardoit le Ducde Gur_îe_comnre ic;wrore£îeurdelaReligion Romaine, luu1ua\cc joie la volonté , & il n'efl pas concevab;emqbien il fit fouliir de tourmens & ce m;.crf_£\f Il accufa d‘abort l'Admiral d'être comp!qu nr…'.z quand on lui en eut demandé .d.cÏ (1l(\"."1flana s, il ne fut dire , que ce que ,_a1 mPÛ…. Cl-t…iU°- 3Ç3\‘0Îl', qu‘il lui avoir lan_putrp de quatre cens francs , pour les prt nurus qu il lui avoir (aires. (l‘en fut allez neanmo:ns ;; 'u: en fermer le brui' par to… le lîoiauan , …v:-… l'An;iral étant anni, il écrivit àlaRcmçun;: pour la prier de vauloirihire dillËrel'lC iHŒ<Ïï":*lt'P0hl'0f , iuiïn<s Ï‘r cequ‘il pur c_n1uretfi<fh dre àlaCour afin de lui être conlr«.-nze. ( ü"une priere qui (mit cumin-me :…,x;loix , mais la Reine mere, qui n……bfig… toutes ies Allu1ar.\i-‘ QASPARD DE c‘ ces qu'il lui pouvoit donn oLr'our. _289LiV.IV. er, le vouloit croire coupable , dit 3 fc: amis qu'il y alloit de foninterêt, qu'on le punit flans tr op examiner la cho{c , puifque ce malheure ux pourroit bien conti… nuer de l'accufor dans la penfée , qu‘ayant un complice de cette confequence , cela feroit di Voilà toutes les raifons qu'e fl l- le donna pour couvrir le refus u‘elle {ererfon fupplice; faifoit de faire garder les formes de la Juiiice, mais dans le fonds c‘eft qu'elle apœhen doit, que fil'Ami. ral fe trouvoit coupable , ce conclulion de la paix , qu'e la ne retardât la lle faifoit ménager avecle Prince de Condé. Or qu'étant prifonnier , comme elle s'ixnaginoic lâcheroit de beaucoup de ch il l'étoit, il le rela liberté ; que d‘un autre ofes pour obtenir côté la Maifon de Guilë ayant perdu ce qui lui donnoit fon prinripal luflre , elle n'oferoi t plus s'o pofer & fon autorité , qu'elle préten it établi r par ce traité. Ain(î cette habiledofe mm e n‘ ayant aucun égard à la Lettre chefl‘ us , no n plus qu'à deux autr es, que I'Amiral lui écrivit encore fur le même fujét , elle co mm an da au Parlement de pafièr outre au ju gement du proce's; deforte qu'après avoir fait te nailler le malheurcux Po ltrot aux mamelles , & verf‘er du }‘lqmb fondu dans fes plai es , il le condamna a etre tiré à qu atre chevau demeura en prifon , il ne tinx.t Pendant qu'il pas deux jours tfuite un même la ngage , ;*rtt de fubir (on dernier ju mais quand il fut gement , il acculä derechef l‘Amiral , ce qui fit croire dans le ï10nde , qu'il faloit qu'il en fût ïf- Cependant fi j'en mois un quelque choManufœ-it de {t tempslà que j'ai vii , ce fut à la fufcitanon de la Reine mere , O_ue1'Amiral feroit obli laquelle crut par là gé de filer doux av ec '-‘-° : de pe ur qu'elle ne l'abandonnât a la ri- N gucur |