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Show LA . vIL‘ DE GASPARD DE COLÏGNY. Lw.I. 62 63 LW. I. rr-ÇprmcÎrî‘qu, dire qu‘il étoit encore en Vie , mais qu'il ne pourlui dit de s'en aller,ntprenant par ‘JÏ une…; les ennemisquiavom coutume e JH( r ( en faire (orties , n'avoient garde de manqup c fillfl loge, pc a r î'Jl em lr'l pou , me i0l. ce e me un toit jamais fouiiir l'operation , que qui-i que le Roi y eût envoyé (es chirurgiens, toute leur experience ne leur ferviroit de rien, qu‘ils ne pou- t‘rcmai. voient pas feulement trouver le moyen de retirer ment qu‘on devort entreprendre. I s llS ia;. le tronçon, que feroince donc de guerir une blefeq qu em uv es m0 quer là-defius quelqu e fuient, ce qui achevn de perfuadcr ir.dth11i fure , dont on n'avoit jamais oui parler d'une ce tellement que fortant promtemenr dt, l." tr; n\ch pareille. Que ce qui rendoit encore la cure plus impolïible, c'ef't qu'il n'y avoit point de prile au tronçon , que d'ailleurs il étoit fi prés de l'oeil, quel‘oeilfauteroit w; ‘ ch\ enletirant, fi1rquoi l'on pou- allo l'l Cil ent les que vem le bruit eiÏe&i ra voir eu inferer cm , fans yd craindre de fe méprendre, t n' pas fortir. Etde fait, cePrince qu'autant vaudroinil qu'il eût etr? tué tout roide. quart d'heure , qu'il parut nulle ou douze _ce: ils‘en fut‘al'ëpaulementde _la C:t_V:1l"r1c , ou plu fleurs volontaires fe rend01ent rnccilai=wçw ..h hommes , tant cavalerie, qu'mñ_pterre._ il: Tout ce que difoit cet homme-étoir veritable , grand nombre fit connortre qu‘ils -'l\‘f)1'{fitp. & Ambroife Paré le premier chirurgien duRoi, grands deiÏems , & comme ce nepouvortq: que d‘ataquer la tranchee , le Prince de lez: & le plus habile de fon temps dans fon métier, ville & les autres qui étoient alertes , paliere: au-delàdel'épaulemenn Lesennemis s'etort bien doutes de cet obflacle , & ils avoiçnt pi leurs mefi1res d'une maniere que pendant qu'u." partie marchero1t contre cette cavalerie , ] aut: fe rueroit furla tranchée. Ils l‘executerentbr "rement, &le Prince de ]oinville voulant s'yO; en avoit eu ce fentiment. Toutefois plus pour plaire au Roi, quilui commandoit d'épuife'r ("on fçavoir en cette rencontre , que pour efperer d'y réiiflrr , il s'avifa de prendre les tenailles d'un Maréchal , & demandantau Prince de Joinville , s‘il auroit le courage de foufiir qu'il lui mit le pié contre le Vifage , pour avoir plus de force ; ce Prince qui avec unfigrand coup, avoit conferve‘ pofer, regût un coup de lance dans la téte, dça‘ la force de fon iugement, Pourquoi non , lui le tronçon fortoit de l‘autre côté. Mr deClî flillon fut plus heureux , il fortit nora…i"eulemf dit-il , & n'aime-ie pas mieux que vous me faiitez un peude mal , pour qu'il me Vienne un faim & faufdu combat , mais repoufi'a encor grand bien , que de refufer que vous me foulagiez , parla crainte d'une douleur qui p.1flera dans un moment. Chacun qui pleuroit de compaflion ceux qui s'étoientavancés contre lui, mais aprf naml'accident quiétoit arrivé à. (on ami, 5" même temps que c'étoit un homme mort, il e, impoflible de dire quelle fut fon aflii&ion. C0Ë moii '1€P°uV0ir fortir de la tranchée, il cmt; euh-«âme temps fon chirurgien , pour voir fil? de Voir un Prince fi accompli mourir à la Heurde fon age d‘un accident ii extraordinaire , fut encore plus touché voiant avec combien de: refolu- tion il le refianoitàla volonté de Dieu. Cepen- qu on lui avoit râporté étoit veritable , avec oil: dant_Amb toile Paré ayant eu Fon confentcment , en cas qu'il ne fut pas encore mort , de lui rc: fe nut en betbg_ne , & (on adreiie iut figrande, ""'"‘Île premier Spi!reil. Mais cet. homme là)-" voui… fe donner lapeine d'attendre , lui rî que nouieulemenr il tira le tronc… , mais enco- -l_'-c "qu'il le tira fans endommager l'œil aucune- lllCfi‘Ç |