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Show va. I. 13 L A V I F, D E 49 Luv. î." GASPARD DE COLIGNŸ. d'un côté, &]tAngloisdel'auti-e. On ra…ÎÎ Cela donna dela ialoufie à ceux qui étoient dans que leur deficin étoi_t de fe joindre devant P…; le parti du Duc d'Orleans_: maisle befoin\ que le ui n'ayant nulles fortifications , cw été oblî; Roi avoit du Dauphin , 1mpofa filence a ceux 3'ouvrirfe5 portesà la prennere fcnnma*ion_ 1 qui n'auroient pû s'en taire dans un autre temps. chofe n_‘étoitpas bien difficile a faire, puis queh Cependant la Maitrefle du Ror voxant que le & l‘autre ne trouvoient aucunes places pour ]. commandement des armées alloit rendreleDau. arrêter, mais avant tous deux oublié ce qu‘, phin toutpuiilänt, au preiudice de fes interêts , s‘étoient promis , ils s‘amuferent a ataquerll; ne fongea qu'à détourner la guerre, & comme Luxembourg, l'autre Boulogne, afin , court elle étoit foupçonnée , avec quelque ra1fon , il efi vrai femblable de croire , de i')…df€( d'avoireu quelquefois intelligence avec l‘Empe- deux frontieres à leurs Etats. Le temps qu‘ils teur, il neluifutpas difficile deluifaire propoier perdirent, donna le temps au Roi de n.ettteur fous main quelque accommodement. . L'Empe- belle armée fur pié, & le Dauphin s‘étantmis reur qui étoit fâché de la refiftance qu'il trouvoxt la tête, il courutau plus preflc‘, qui étoitd'cr àSt.Dizier, y prêta l'oreille volontiers pour fe pêcher que l'Empereur ne verçflt au milieude tirer de là avec honneur , mais les chofes ne fe France , ce {qui lui étoit £01‘t facile à faire ,: pouvant faire en un jour , il continua fes ata_. que Luxembourg n'avoir fait qu'u ne medior ques, & fut aŒez heureux, lors qu'il y penfort refiilance. Le Roi avoit été ravi que ce Pl‘lfi( le moins, pourque le Gouverneur fut tué furie fe fut attaché à cette place, qui étoit bonne,l rempart. Sans cela il n'en ferait jamais venu a. où il yavoit fuffifament du monde pour la de'ic: bout, & le Dauphin, au fecours de qui accou- dre , mais comme le plus fort rempart d'ur. toit toute la Nob‘leff‘e du Roiaume, auroit eu le place, eûle courage , ni la force de fes muni temps delui faireleVerle liege avechonte. Mais es , ni le nombre de fa garnifon n‘avoientp celui qui fucceda à ce Gouverneur , n'étant pas raffirrerl€ Gouverneur , & aulieu de la gloirequ'ä aufli fçavam queluidansl'art de défendre les pla. pouvorf aqtierir, il fe couvritd'infamie. Dizier ces, celle-ci fut perduë, & ainfi il eutle chemin ou l'Empereur s'attacha etr-fuite , ne fitf libre pour entrer bien avantdansla Champagne. comme Luxembourg; celui qui comman & Je laiffe à peniër ce que devinrent tous les peudedans, fupple'a au défaut des fortifications p2' iîa_ refoluuon, & ayant verifie ce que ie viens i: cure , fçavorr , que ce qui aflizre une place ei les , voiant qu'il avoit rompu la barriere qui c retenoit. L'épauvante fut fi grande, que quoi qu‘il eutencore la Marne à pafl"er-, toutle peuple quand cel… qui la défend ne craint rien , il domi de Paris s‘enfuit, les uns au-delà de la Loire, les le temps au Dauphin de reiÎerrer les grains, (T‘-' autres danslefonds dela Normandie. L'Empe- Ct0lenf 3,13 Campagne ,‘- afin que {i l'ilmperer reurayantainfi le vent en poupe n'entendir plus voulozt s avance ' , ie rnanquedi fi volontiers à l'accommodement , & lailÏant 3V3Dt VI"?Ëct‘cl n \1‘.br‘oxl ! - çma1'C "... i1_ Mr.deClifi- Châlons à fa gauche , il chercha un paflage entre iexrii fi1_\"ics 1' °°Il_g Epernay & Châteauïhierri. N‘ayant pû trouver: Leniii-n' q…,Ë‘0" _f01tbien venu de ce Prince, le de gué , il marchanda d'ataquer ces deux places ; , nui°l‘3_uprcs dell"; &lllui donna unregiment t, i -- 7" \aqua ‘ nt par la mort de [on Colonel tt0i. Cel; mais comme le Dauphin les avoit munies d‘homC mes, |