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Show L A V I E D E r , & veritable. Mr. de Chafiillon le fit reVenî lui demanda li ce que fon homme lui venoit de dire . étoit conforme àla verité. Dont ayant été obli LW. II. 164 é de convenir; Et bien mon ami , reprit l'A. miral , ie te pardonne tout de nouveau, quoi que flè fi ';‘avois fu, ce que je viens de fçavmr, ie nel'eu peut-être pas fait : mais qu'il ne t'arrive plus d'y ne retourner , finon ie t'avertis pour une bon fois, que ce ne [croit plus la même chofe. Tous les Gentilshommes de dix lieues d'alentour, lui de vinrent rendre leurslcivilités , pendant le peu GASPARD DE comcnr. t55 LW'IÎ' Roi, m:t_ bonne volonté s'exccutera quelque jour, & le vous referve cet argent pourla pre. miere campagne que nous ferons. La Maifon de Guife voiant que uoi qu'elle pût faire , il lui étoit impoflible de aire perdre au Roi l'amitié qu'il avoit pour le Connétable &pourl'Amiral, tenta une autre batterie. Ce que je ferai voir dans le Livre fuivant. Fin du fecond Livre, féiour qu'il fit là , & il gagna tellement leur cœur , que quand il eut befoin d'eux ,ils monte. rent àcheval , fans s'informers'il s'agifl‘oit dela Reliflion, ou non. Nous en verrons des effets tantôt , & ie ne ra orterai rien que de veritable, & dont ie n'aye de bons Memoires entre les mains. Quoi qu‘il en lbit , aprés avoir goûté dans ce lieu, où il fe plaifoit infiniment, un repos qu'ilelldifficile de trouver-àla Cour, il le rendit auprésdu Roi , dont il n'avoitpas coutume d'être éloigné fi longtemps. Le Roi lui demanda s'il faifoit bâtir, àquoi il réponditque non, parce quelcs archite€tes, apréslniavoir fait efperer qu'il nelui coûteroit que vingt mille francs pour rendre ia maifon railîmnable,lui avoient dit enÂuite qu'il la lui fhloit abatre entierement , s'il voulait faire quelque clrofe qui en valût la peine. Voilà donc dix mille écus qui me reviennent , dit ll ROÎ, & i‘avois relolu de vous faire ce prefenp nent touafin que VOUS 51168 vôtres fe t‘efl‘ouvinil fonde rew- jours demoi. L'Amiral fit une pro rence auRoi, pourle remercier dela bonté qu'il m*oitpourlui; & commeil fçavoit que lesPrif‘- ce_s veulent qu'on faflë ?as deleurs pnfens , l}\} ditque cela nele devoit pas empêuher de lui faire C€lUi-là , & qu'il trouveroit moien d'ffl î-mc un bon ufage. Eh bien , lui répondit lf ‘, ‘u1; LA |