OCR Text |
Show étoient pas les maitres. Par ce moien la R0- chelle demeura toûj0urs entre leurs mains, audi-bien que "plufieursvilles- dans le Latw ue- doc , dans & Guienne , dans le Q1ercy, & dans le Roüetgue. Cependant pas une neleur fem- blantfineceflàire pour leur furete', que la R04 GASPARD DE COLIGNY, chelle, ils la" firent fortifier fans qu'il patût qu'ils s'en mél3ffent. Mais avec tout cela l'Amiral étoit au defefpoir de prendre tant de methres & s‘il le faifoit , c'efl qu il s‘y voioit obligé. AMIRAL Il l‘çavoit que la Reine Mere n'avoir fait la PÎu'x que pour prendre mieux fo_n temps , pour faire la guerre , qu‘elle les haïfloit mortellement l'un & l'autre , & qu'enfin elle n'auroit jamais de re- DE pos qu'elle ne les eut fait perir. Etant forte- ment prevenu de cette penfe'e , il entreprit de planter des Colonies de Reforme's dans le nou- veau monde , faifant delle… de s‘y retirer quel- fqucjour , s'ils'y voioit obligé. Mais s_‘enCtant e au Chancellier de Villegagnon , qu'il crmoxt IVRE fort attaché à la religion , toute cette entrepn(è V. s‘en alla en fumée , ‘ ar la faute de ce Chevalier, qui manquanon-feulement de conduite , mais encore de fidclite'. Car il décela tout lon fecret, A Paix s'étant faite , ainfi. (1116 5° viens de dire , le Prince de Condé : . &l'Amiralrevinrent en Cour , plus ce qui fit dire à les ennemis , que c'efl:qu'1letou ,- ‘ glorieux_quejamais; & quoi qu‘i ls plein d'une li grande ambition , qu'il cherchait - » / ne fe dûflent mêler d'aucune dro it; il; ne laiiÎerent pas de donner bientôt ombrag : un petit coin e terre , pour fe faire [buvcram. :: laReine Mere , quiétoit fort aife'e à en ren- Cependant la Rochelle & les autres vrlles per- filtant dans le deflèin de ne le pornt remettre en- dre. Il lui fembla que leurs amisleur fail Ë>ieM tte les mains du Roi , ce Prince fit pluficurs le- la Cour trop a!lidûmem , & que pour des gens , qui n‘awrcn& Pas defibin de remücr ; ilS If"! Vëes ) refolu de lesy obliger par la iorce. 11-- (,e fut un fignal pour faire form l'Aminl de I; l' 5 Cour , ; qui la chegrinà d'avantage , & avec raifon , c'cflv que quor que par le traité , ils dûflènt rend re toutes les places , dont ils s'étoient faifis , ou- qui s‘étoient déclarées pour eux , ils s‘ex- ' cufoient de le faire , fous pretexte qu'ils n'en ‘:Wm ': rw‘u,4w_rgaæ,pæ. 54; Lu. V. ,_ .-.-3- . (QASPARD DE COLIGNY. faifoient de leur côté trop de carefl"es. 1M£ll $ ce |