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Show tl &au&æ\äè- \-…‘_"‘ trefl"e , & que c'étoit la Ducheffe d'Etampes: dant fort bien avec la peribnne qu'il qurttmt , & cette femme qui étoit reilée fans confideration cette perfonne luiavanttémorgnequ‘clle ne pouÎ aprés fa mort, en étoitdans un chagrininconcevable, d'autant plus» qu'elle avoit toûiours hai Diane de Poitiers , & qu'elle la voioit alors au comble de la faveur, car le Roi l'avoir fait Duchefle , aufli-bien qu'elle , ce qui la faifoit telle- voit plus vivre dans le monde, apres ce qui ]… étoit arrivé , il lui donna dequor le rct-rer_daus un couvent. Dieu benitde fl {aimesinte‘ntions, & ce fut parle moien de ce manage , qu il trouvîi une nouvelle vie ; car ce iut la lemme . qui a force de lui parler des abus qu'il v avoit dans l'Eglife Romaine , lui fit naitre l‘envie de n‘y plus demeurer. Sur quoi je doisdire ncanmc:ns qu'Andelot _v contribua auth_ de la part _, ce que nous verrons dans la fuite de cette Hill…- re. Au reile pour parler par ordre de toutes chofcs , il faut fçavoir que d‘abord que le ConnCtab1e lut _ GASPARD DE COLIGNY. 93 core à lui]rendre fervice , ce qu'il fit dans une oc- cafion qui lui étoit de la derniere confequence. j‘ai dit ci-defÎus que le feu Roi avoit une Mai- LA VIE DE L1v.lI.çz plus capable de le detacher de _cetteppafl;mt , u'un nouvel attachement. Car Il avou on: dire qu‘il faloit chafler un clou par un autre , & Il le trouva fort bien de ce couierl. Il en uia cepen- ment enrager, que quoi qu'il y eutdudanger à (‘lll‘C Ce qu'elle penfoit , elle ne pouvoit s'empêcher de foûtenirqu'il faloit qu'elle eut enforcelc' le Roi, puis qu'à ibn âge il étoit impoflible au- trement qu'on l'aimât. C'étoit une raillerie qui luiétoit ordinaire, & du temps du feuRoi il lui étoit arrivé de dire plufieurs fois , que le même jour qu'elle étoit venuë au monde, Diane avoit revenu à la Cour , Diane de Poitiers temoigna été mariée. Ces fortes de difcours étoient par- venus aux oreilles de Diane dés le vivant du feu pour plaire auRoi beaucoup de chaleur pour tes Roi , & elle les avoit diflimule's par politique, Le Connétable de même our ne point c'efi-àdire parce qu'elle n'étoit pas en état d'y donner ordre. Au refle fe voiant alors toute piii{Îante , elle ne les diffimula plus , mais les méprifa, en quoi il_vavoit peut-être encore plus de politique, que de generofité, uis quelle fçavoit bien qu'on n'auroit pas manque de dire , qu'il n'y avoit queles verités qui ofl'enfoient. C'etoitde= interêts. donner de chagrinàfon Maitre, vecut avec elle en bonne intelligence. Tant qu'il eut cette po. litique, ilgouverna les affaires du dedans , & du dehors du Roiaume , fans qu‘elle fonçe£it a v mettre le moindre obflacle. Mais ne s'en… ;»-ù empêcher de faire quelques rar]leries en arriere de fa perfonne , elle chercha à lui nuire autant qu'elle pût. Devant que leur mefintelligence éclatât , Mr. de Chafiillon croiant ne rieri faire de defagreable a (on oncle , s‘étoit jette tout de bon dans fesinterêts , ce qui faiibit dire qu'il Étoît impoflible qu‘il ne fit une grande f…-……: . puis qu'il avoit de fon côté & le favori, & la Martœflë, Or commeil n'yavoit-point deporte de derriere aveclui , il n'en demeura pas dans les quoi faire rentrerlaDucheflë d'Etampes en elle- même : mais l'impunité avant cela de propre, qu'elle donne encore plus de hardieiÎe, pour ne pas dire plus d'infolence , la Ducheffe d'Etampes pafl"a de ces difcours à d'autres, qui étoient encore plus offenfans, dequoi Diane ne témoigne. pas neanmoins plus de reflentiment que la pren1iere fois. Elle fe contenta de dire qu'il droit bieniufle, que puisqu'elle n'avoit plus de moien termes de la civilité avec elle , mais il chercha en- de fe Venger que par la langue, onlalaiii‘àrûù-a um: Ce |