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Show va._lll.168 L A V I E .] D E â quîipaiOâ des Etats, que le pere n'avoit ufurpe . fik}… iere { force ilslui conlmllerent d ent ?lïî1‘îîïî 5:étoii il s'ofi‘roitune belle °"Ÿ?°â‘ de ue L'Amiml par l'en_tremi_ e e qu bli é ii ail… _ ‘ ‘_ ÂÏÎËÊŸ_ ÎÏÊÊÊÂ "î à%ËÎ arr e rinte atte ' i"‘ °' "°Ï ttlÿ f‘"‘ 1necsrâp fa reputation ,_s ll VÎSÊ:tCË i_ttt qfin du manquer à fa parole ,_ lut, repïelcâ tiën,u 313 que la politique vouloxt qu on ur "pes …. 1fe Î moins , que s'il ne pouvoxt et1r pgm… …. confidemtionde fonhonueur, 1 ed ut _cet nenpem conveniens quipouvoxent arriver e GA'SPAR D DE COLIGNY. 169 Ltv. XXI: s‘étonner, s'il lèlaiflâ perfuader. Cela fit grand bruit en Flandres , où Philipes étoit encore , il donna ordre aux Vicerois qu'il avoit en Italie , de prendre la défenfe des opprimés ; & celui de Naples ayant marché en meme temps avec une armée, le Pape fut obligé de fe mettre à la raifon. Cela aigrit encore fon efprit contre Phili. pes, & ne fe fentant pas allez fort pour rien difputer contrelui‘ala pointe de l'épée, il implora l'afiifiance du Roi, à qui il fit voir des facilités imaginaires , pour recouvrer ce quel'Empereur avoit ufurpé fur fon ete en Italie. Cependant 0ifä ture. Mais la Maifon de Guile a'YIOIt eûtV cin; prevenul'efpritde ce Prince , qu 1 ne p comme il le doutoit ien , que le Conne'table, ni l'Amiral , ne [croient pas de ce fentiment, annËin'ir quoi on l'alloitengager , dontil e.:t‘1t'ne R i rep en 5 r tout le temps qu'il lul falo1t peu il s‘adrefla au Cardinal de Lorraine , qui ayant desdcflëins proportionnés à fon ambition, crut Cependant commeil éton1mpofiible que 1e â qu‘il ne pouvoir rien rencontrer de plus avanta- s fermât l‘oreille aux confeils du Connetal>_t{:_,n geux pour fa Maifon , qui ayant de vieilles re- de l'Amiral , fans qu'il n‘y eut de fortes idai_o {,} voici ce qui e1n fut caufe , ce que le vais de u1reç , . _ aro es. € mîäi *1î1 falt it r Pclîÿr£traite de l'Empereu avo tendons fur les Roiaumes de Naples & de Sicile , trouveroient peut-être moien de les faire valoir. Ainfi il anima le Roi à cette entrepri& , & enfortequ'il s'en repoi'a fur le Duc de Guife fit fon frere. effet à l'égard des Princes d'Italie , qu e! e In {, voit avoir fait à l'égard du R01_; & CÇÎ-Ï: di reiÎouvenant du joug qu'il av01t eteço 1.3 'n' porter fous l‘Empire de ce'grand Prihn_ce ,1î1r; que le temps étoit venu de s en afinncên{1.v ici ce faloitdonc que trouverun pretexte, ; \Otenç lui dont ceux qui étoient les plus mcconf {} fe fervirent. Jean Pierre Carañ‘e ayant cte ls Pape , au preiudice des(interêts des lil/pagäpl:l dont il avoir tou;om5 ete enner_m une ,1 <afie confeilla d'ataquer ceux qu1 etoxent le p Liîl€lll‘5 rÜ rr&Ï0‘més Pour cette Couronne, & de clonpÇe{ dépoùilles à?deux neveux qu il avoth ., où le: me c'étoit le prendre par deux endrorts , (‘…. mes ont a ccoutumé d'être fenlibles , A; hom , ,. … ' aut - von‘ 1 mterc t , & la vengeance , ll ne f5‘Lli3: L‘Hiitoire marque que leConnétable fit que de mediocres e'forts pour empêcher ne que leRoi ne s'embarquât dans cette nouvelle guer- re, & que la jaloufie qu'il avoit du Duc de Gurfe en fut caufe. Et de fait, il ne pouvoit lui 3'rtlver que de l'avantage de fon abfence , car € trou toûjours l'éloigner du Roi , que de lui la1fl‘er ce commandement , où quelque fuccés qu'tlfe pût promettre, il pouvoi Rox V1endroit à l'oublier. Cepetndefperer que le ant il n'étoit pas aulli facile d'y réiiflir que fe l'i mag UC, c‘ell pourquoi le Conne'table étoinoit le it ravi qu Il s embarquâ t dans une afi perdre aparemment fa reputa ‘aire où il devoit tion , & par con. €qucnt ne plus donner d‘ombre à la fienne. 30113 des motifs fans doute dignes d'un ho mme _H, F°": |