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Show U '_ J.,__4 & .--. .-« . ,.4 …}w-_r--:a‘ -=- 4..__ -, _ _4- -..:-_... - çr---v " ..-_,,. ...-{rue... Ks."- ;…,n_ …, LA VIE* DE _ * GASPA}1D DE C_C_)LIGNY. … va.)I,;. de fois. L'Empereur n'efperant plus rien aprés cette tentative , fit former la retraite , laiilant quelque infanterie î1fldes defilÿs, pour-empecher ment de foi-meme; Et mon ie vous ail°ure, leur dit-il-, que Mr. le Conne'table n'a pu faire que ce qu'il a fait , mais que le Duc de (?urfe_ pouvort que le Duc ne profitat du delor_dre, ,ou il le vo- mieux faire. \Mr. le Connerableyr/x avoit nen :! ioit. Cependant il n'alla pas lnenlom, &apres 3V0ÏV 3Ï"" éPY0"Vé que la fortune ne- V°"_l0Îî pas l‘afliiter dans le combat , il prit lq parti de fe camper avantageufement, & d empedrerque les convois n'enlvafrent à l'armée dUROÏ- 011 commander ou etoxt le Ror, & c etort a _Sa Ma_iellé de lui envoier du feeours, fi elle le_yugeort à-propos , _meus pourle Duc il n'en aur01_t pornt eu de befom,_ s'il avort e_u tant_de conduite. _11 n‘avoir qu'à faire ce que j'ai fait , ie veux dire trouva que c‘étoit une chofe, quin‘étoit pas fort qu'il devoir s'emparer du bois, & c'el_l' pour y glorieufe POUr Un grand Empereur comme lui; avoir manqué , que le Roi a perdu au;ourdhm maisl‘experience qu‘il avoit des affaires du monde, luiayant apris qu'il faloit quelquefois pleier malgré que l'on en eût , il mit cette leçon en ufage , fçavoir qu'il faut quelquefois ceder à la ortunc. de braves foldars , & de braves OŒC1€tS. Un des amis du Duc de Guife entendant qu'on par. loitdelui, l'en était allé avertir toutdoucement; & léDuc s'étant tiré dela prell‘e, il arriva encore allez à temps pour entendre ces dernieres paro- Le (bir de ce combat, le Duc de Guife & l'A- les. Il étoit afi‘ez brave , & aff‘ez animé contre miral s'étant trouvés au coucher du Roi, ou ne s‘entretint d‘autre chofe; & les amis du Duc de Guife voulant perfuader aux autres, que c'était lui qui avoit tout fait ,- ils afl‘uroient que G le Connétable avoit voulu , toutel'armée del'Em. pereur auroit été défaite. Cette parole ne plût l‘Amiral, pourlui en témoigner fon refientiment à l‘heure même , mais le lieu où il étoit l‘obligeant au refpe£t, il fe contenta de luidire qu'il neparleroitpas de la forte dans un autre endroit, mais qu‘il n'y feroit pas toûiours. L'Amiral le regardantde traversàces menaces, nefe fouvint as à Mr. de Chafiillon , mais le lieu oùil étoit, 'obligeant à beaucoup de mefures ," il leur de- plrisdulieu où il étoit, & prenantla parole: Ah! quim'en empêchera , je vous prie, luidit-il , fera- manda ce qu'ils vOuloient dire par-là , & s‘ils 1pretendoient que (on oncle le fut entendu avec ‘Empereur ; car comme François ]. l‘en avoit cevous, qui ne m'oferiez pas feulement regarder fi vous étiez ailleurs. Il étoitimpoflible que ces dil‘cours fe tinfl‘ent (ans que ceux qui étoient au- a…relmsfoupçonné, il pouvoirc1‘0i1‘6qu'ilsV0ü- lufÎent remettre cette affaire fur le tapis. }‘rt‘sd‘cux ne retournaflÈntla têtes & cela avant Ils lui lÎiirconnoitœ au Roi , qu'ilv avoit quelque chofe duentque non, &que s'ils parloient dela (Orte, c'cfi qu'ils croioientquefile Connétablelniavoit envoie'du feeours, il auroit été difficile à l'Empereur de fe tirerde fes mains. Làdeii‘us ils (€ d'extraordinaire , il fut bientôt informé de la \‘crité. Un autreles aurait envoiés tous deux à la Ballille , pour leur aprendre une autrefois ?! ne pas manquer de refpe& , où il étoit ; mais mirent äcx3gererfä conduiteôc fa valeur, & le fifŸm aunpointqu‘il fen1bloir que c'étoit lui fet}! donnant quelque choie à ce qu'ils avoient fait '-OUS deux le iourmême pour fon fervice, il leur qui aveu gagné la bataille. L'Amiral nele put îoufnr , & quoi qu‘il parlât toûjours model'œ. . men! Cymrmnda de s'embraffer. Ils ne le purent pas u.!penferdeluiobe‘ii', mais ne le faifant que par (3 4. gti-_ |