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Show 154 LA VIE_DE_/\ " autre chofe , quand elles ferment gllrces a la Mat. GASPARD DE COLIGN Y. rss LW. 113 fou fang, & qu‘ainfi tout le credit qu elle _:1vort {age de ...... {prit à droite tout d'un coup; & comme il paroi bit quelques vaifl‘eaux du côté d'Angleterre , l'on eût peur qu'il ne marchât contreBoulogn€, ou contre Montreüil. Mais il fc rabatit dans un moment fur la gauche, & prit le chemin d‘Abbeville, où il jetta unetelle épou. Cependant quoi que vante, queperfonne nes'y crut en fureté. Nean. Diane de fou côté fittout (on pofiible pour rom. re cette alliance, le Conne'ta le l'emporta, & elle fut faite peu de temps aprés que le _Duc de moins n'ayant pas jugé à-propos del‘ataquer par milleinconveniens qu'ilprevoioit, il fe contente {ou Roialc. Mais ce quil… farfort le plus de per. ne, c‘eil qu'elle craignou que le Çonncra_ble ne remontrât au Roi , le tortqu'rl avorr de\farre plus de carellè à des Princes étrangers, 'quîa ceux de ne s'en allât en fumée, Vendôme eût ramené les troupes en quartier d'in. ver , ce qu'il ne fit neanmoins qu‘aprés_avoir eil‘uié beaucoup de peril. ll eut meme befom que Mr. de Chafiill'on l'aflifiât , à quoi celui-ci n‘ayant pas manqué , cela cimenta encore leur amitié. Voici comme les chofes fe paiÏerent. L'Empereur n‘eut pas plutôt vû le Roi parti, u‘il fitminc de fe retirerpareillement, efperant quele Duc de Vendômeferoitlamême chofe, ce de ravager le pa'is, où il porta la terreur, & la defolation iufques à S. Riquier. Le Duc de Ven- dôme , qui avoit peine à voir une pareille chofe , fitplufieur5infi3ncesà13 Cour, pour qu'illui fut permis de bazar-der le combat , mais elle n'eût garde delefoufrir, voiant qu'il en étoit de cette incurfion, commed'un torrent, àquiil e& dan- gereux de s'oppofer, mais qui enfin aprés avoir fait divers ravages , s'apaife de luimême. Et qui arrivant il pourroit rafÎembler (on larmee en vin tquatre heures, & fe jetterinop1nement fur certesl'Empereur n'eût pas demandé mieux, & c'eùtétéiuflement le moien deluidonner entrée d3nsle cœurde la France , ii la fortune fe fùtdé- queîque lace. L'affaire ne réüflit pastouna-iart clarée pour lui , ce qu'-on pouvoit croire vrai-fem- comme il penfoit , mais du moins il en arr1ra blablement , puis qu'il éroitprefque deuxcontre La plûpart dela NoblefÎe voiantque un. Auiii Mr. de Chnfiillon n'avoir jamais-été de le Roi n'étoit plusà l'armée , ne fe foucia plus d‘y l‘Ari5du Duc de Vendôme; & le voiant aheurté demeurer, & en huit iours de temps elle fut a_foiblie d'un tiers. L'Empereur voient alors qu ll filon fentiment, ilavoit tâché de l'en détourner aummqu‘ilavoitpû, enlui remontrant qu'il lui feroitmaitre de la campagne , rafl'embla fon ar- devmtetre égal de combatre ou non , pourvu-ï" mée en diligence , & faifant courir le bruit qu'il en vouloir äDoullens , le Duc de Vendôme le crut d'autant plutôt, que dès l'année precedente il avvit en deiiÈin de s'en faifir. ll commanda dom: Mr. de Chafiillorflpourmarcherde ce com15 , avec quelque cavalerie, & quelque infante- qu'il empêclrat un (i puiil‘ant ennemi d'executer' ce qu Il avoitproietté. Il remit ainii (on efprit comme il croioit fur la ialoufie qu'on eût de lui vorr\aquerirdela gloire, ils travaillerent de con- '΀ , & de ietterdu fecours dans la place , en 638 cert a ru‘1nerles deiÎeins de l'ennemi. Cependant que l'Empereurfit mine de per{ifier d3ns (on de(- fein. Maisl'Empereur, qui n'avoir fait ce mon: mure lmperiale , a rés avoir recherché toutes Î59"}âfionsimagina lesdecombatre', remonta Wma"; que depeur qu'il ne lui difputât leE3ig mg u core de Montreüil , croiant qu'une telle démar- une partie. P'-‘E‘ " P"! ,_ & aprés lui avoir fait voir que le refus qu on lui iaifoit de combatre , n'étoit pas fondé G 6 ‘ chef |