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Show _ __/_f… 77 L A V I F D i} GASPARDDE COLÎGNY. AV, IQ 16 p0… mpç rte 1…r t pri Challillon qui avoient crû qu'on les vouloic Paris, ayant feintdereculcr. … &… (lp mt .i\ l… li fan de allhlliner, furent ravis qu'on les eût mis en état fe jetter fur lui 3 & [on épée, quand Clmllillon lui mir la pointede‘ de l‘c défendre avec des armes égales, ôc ayant la fienne dans les reins , & l'<»l\li;:f‘.i a fuit-rg mis de leurcôté l'épée àla main , cette querelle l‘exemple de celui contre qui ‘»l 3 <‘îoft battu Ce fut une grande moruhcanmrpour c<-s deux Gentilshommes , & quoi qu'ils tîi]lit‘tit etre fa. tisfaits, ils iurerent de s‘en \'t‘lîfÏ"'l'» lis en re. chercherent toutes les ocmfÏ…‘tç imaginableg, &voici dequoi ils s'aviltrenr. ‘ .11‘.t 1i;u que Chafiillon & fon frere , awvÎcnt 1.15: partie d'aller chafÎer du côté de _Tii\ Eli aa (‘t‘ un Gentil. dre la fuite , (dns fe reflouvenir dela rodomon- ad<= avec laquelleil les avoit abordés. Madame leur mereëmnt aver-tie de cette rencontre, trai- ta la chute cl'nfi‘aliinar , Vû ce qui s‘étoit palÎé homme quiles en avoir prit-< . ils iiITL‘HÏ' \ oil-fans faire femblantde rien, un autre (it-;i1iÎlitrinnie, auparavant, & s'étant pourvue en qutice, elle qui étoit dans le voifinage , & a: .ir.t :ipollé un de leurs valets , pour \"Cllll' t irc que.:rl ils fe- En eH‘etilslùrent obligés de s‘enfuir , mais Mr. de Chafiillon , qui étoit tout plein de genere- roientàla cluall‘e, la clmfc leur r…tlÎt l'elon leur defir. Car celui chez qui ils camient , ayant fité , ne fut pas plutôt gueri , qu'il intercédfl pour eux. La blefiître de (on frere ne fut rien , ou'i qu'on c11afloit fur l‘es tc‘t'i't‘S, 1‘l'i'. leuinc0I1- non plus que la fienne , & tout cela n'ayant fervi qu'à les mettre en reputation, ils arriverent en tinent , de forte que fans lîmgtr a l‘allhire qu‘il s'alloit faire, il monta en meme temps Li cheval fuivi de ces deux Gentilsl1 uumes qui étoith encore plus animés que lui. … le lmxnd vou. lut que le liévre que Mrs. de (‘laillitloti couroient, s'ét0it fait poullèr iulques {… les terres , ne fe termina point Fans répandre beaucoup de fang de part & d'autre. L'avantage fitt cepen- dant de leur côté, carayant ietté parterre un de leurs ennemis, l'autrefitttrop heureux de pren- de ce Gentilhomme, ainli t… mettant entêtedc Plus en plus que c'étoit un guet Ii pan qu‘on lui fit beaucoup de peine à tous ceux qui en étoient. Cour, où ils fe montrerent fiaccomplis en tou- tes cliofes , qu'ils n'eurent pas grand' peine à con- ferver l‘efiime qu'ils y apportoient. Comme ce n‘ePt pasla vie de Mr. d'Andelot que ie rapporte, mais celle de l'Amiral de ChafiiL lon, je ne m'amufierai pas à faire le portrait de fa1foit, ilcommença a …et-‘… des chiens. Les deux freresfirentpis, carmianr Mrs.deChallil- tousles deux, &ilfi1fliraqueiefaflëcelui qui efl: feulement necelÎaire à mon fuiet. je trouve donc que Gafpard de Coligny , Seigneur de Cl13fiillon, lon, ilsleur dirent que c'éioit pour leur faire pic- Amiral de France , n'étoit ni bien , nimal-fait C€S, ce qu'ils en faifoient, ceuendant 1{,irqu'ilS \'oulttlÎent contrefhire les geneieux , ou qu'tfiô€hvement" ils eullent honte d'attaquer des gens de C1 perfonne , plus petit neanmoins que grand , 3Vec avantage , ils tircrent leur.: lulils en l'air: vom." qu'ils n'en avoient point , & aprés Cfi fard , fans tourberie , & telenfin que quand on le mais d'une phifionomie fi heureufe , qu'il ne fa- lort que le voir pour l'aimer. D'ailleurs fans connoifloit une fois, il étoi'timpoflible qu'on ne Ilavoit en lui deux chofes qui paroifl- aVO"f,31tfäutantdeleurs pifl‘olets , ils s'avance- l'ellimât. äfigÇîäëî alarpain , iurans qu‘ils _ne vouloiêâï forent extrêmement oppofées , fcavoir une gran- _ ff … donner de quartier. MYch de Vivacite' d'efprit, & une parole fort lente, 6 bien LiV.T.Ï |