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Show Lrv. V. 33 ;, L A VI E D E ' donnéla force de (apporter fon mal , & la fati- rque , ilfe faifit du pont de St. _Rambert , fur la Loire. Et n'ayant pas _e'te' oblrge' de defcendre ...-..…. ...: ---_-_ …. ' les-villes, qui ne te pouvolent pas défendre,dc ' 4 avec elles. Par tout oû.il avoit palÎé , il avoir oËli- A " %:racheter par quelque fom_me d‘argent , & c'é- -4- ‘ r---‘…"""*‘* ‘.b\4.iæq-L" jufques à la Charrte' , 11 manda les troupes qui étorent de ce côté-là , & entra en Bourgeon: toit avec quoi il entretenort la guerre. Par ce moien tout le Roiaume fit trouvoit épuifé , ce qui lui faifoit tant de peine , qu'il avqit encore ‘écrit plùfieurs‘fois au Ror , & même a la Reine mere , pour avoir la paix. Ils‘la lul avorent toû- jours refufe'e jufques là avec une op1niâtreté merveilleufc , mais enfin volant qu'il avoit paffé_tant de rivieres, & qu'apres avoir évité un nombre infini de dangers qu'ils lui avaient pre- . G AS/‘PARD DE COLI GNY. ;3; Lrv.Y um , apres avorr perdu plus de trois ecris h Om! mes. ,à:äïäïï£läf°3äiïäîäîifi"° … If … , u ll eu fiere en tou_tes c h 0 fes , ne fça<]vor' Y td t que dir _uemrde cette maladie , qu'elle croioit bie n plutôt &… te , que veritable. Mais l' Amiral ayant eu uelque rela_che , il repritles pou rpa rs de [flair- & envora des Depute's pour la rle traiter. Cepe‘n.‘ dan t la Reme Mere ne pouvant plu que/par le moren des Catholiq s fe foûtenir ues-Romains apres av01r fi fort maltraité les Refo fozttout fon poflible pour. ménage rme's Fri: rets. Cell pourquoi croiant qut'elrleleursiinre- avoxt \ un\ e belle occafion de gagnerl'Amiral , fans que les Reforines en pulÎe11t prendre ombrag , e elle lui fit oflî / il ne fe montrerent plus fi obñine's.‘ En même r1r deux cens mille e'cus , moienn ant qu‘il voulut un peu adoucirles con ditions dutraite' qui temps donc qu‘ils envoierentordre au Maréchal de Colch de paller la Loire après lui, ils reprirent nnorta ce prefent ne pouvoir être plu s belle , elle pare's , il e'toit en état de marcher droit à Paris , 'les negociations de paix , que l‘Amiral fut obli-gé neanmoins d'interompre,à caufe que [on mal fe propofoit.Au telle la couleur qu'ell e do la farfortpafier pour une reltituti on des meu- bles , qu11uiavoient été pris à Ch afiillo , pour un dedomagement de fou bienn & mars redoubla, furquoi quelques gens de (on arti , qui s'énnuioient de la'guerre, trouve‘renta redi- ayant bientôt reconnu fon adrelÎe , il envo za re , difant qu'il n‘étoit pas julte-qu‘e pour lui leul , tout le public en foulrlt. Cesïpl'äintes lui relirturion , fur laquelle ils avorent inlill éjul‘- ques-la , & au contraire de déclarer , que pour « étant raportées, il fit venir ceux qui les failoient, & leur ayant demandé en prefence de tout le monde , s'il ne pouvoir pas enl'ëtat où il étoit prendre deux ou trois jours de repos , principa- lement apre'sles fatigues , qu'il venoit de lou- .frir ,. il les rendit fi confus , quäls n'eutent- >as lemot älui repondre. Cependant le Maréclral de Çoflë efperant que fon indifp@li-tion lui don- nerait moien d'executer quelque chofe d'avan- rageux , 4il ataqua fon arriere-garde , mals il trouva 11 bon ordre par tout , qu'il fere. {n‘a a ordre à fes depute's de ne plus parler de cette Vllqu'on voulût donner fatisfa&ion aux Enlif€S , il ne dema11doit rien pourlui. Cette clin- trebaterie fit échoiier tous les delleins de la Rei - ll€ , & ne fçachant encore ce qui feroit le plus avantageux ou dela paix , ou de la guerre ell , e tue. les negociations en lorw ueur > nant cependant au Maréchal de CollËdOM…" el'ob« erver de prés. Ce Marechal felon fes ord1'ÊS >_ cotoiale long de la Loire , vers laquelle , 1 etort retourné , mais enfin voianr qu'apr ès s'ê- ü'ç arrêté deux ou troisjours àla Charité , il €" filon |