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Show L A V I E D E lui-avoir fait mille careflës, ille fit coucher avec} GASPARD DE COLIGNY avoirfoneñ‘et. Car ce finCourriiän, qui T91LIV-HI; avoir pretendu jetter le Roi:tume dans une Üuerre ci vile , n‘avoir pas manqué d'infin uerau Cardin 11 _ qu‘1 va. HT. 190 lui. Le Connétable lui fitconnortre la que cette" aix ne lui étoit pas fi preutd_rc1able qu'on lui faifoit entendre; que quox qu'tlrendrt un nom: ]falqrtqu'rl conieillät au Roi de per fecuterleÊ Reformes; & cette Eminence fuivan t ce confeil aver breinfini de places , pour fort peu qu on avoir 3 tit le Roi de l'entretien fecretqu'il avo lui , il étoit pourtant confiant que les unes l ac. commodoient beaucoup mieux, que les autres: ueles ennemis n‘étoient qu'a _deux petrtespour. neés deParis, qu'il ne falort rien pour leur dou. ner entrée dans cette grande wlle : qu Il falmt donc les en éloigner à quelque pl‘l)f que ce fut , ce qu'il pouvoit faire avec un trait de plume,- chofe bien plus afl"urée que les combats ,_a qu‘." il lui faudr0it recourir autrement. Enfin1lfutlr. bien plaider fa caufe, que le Roi luidrt de con. dure. Mais ce fin Courtifan voulut qu‘il lu1 don. nât le Cardinal de Lorraine pour compagnon, it e , aveclui. Le Roiqui ne vouloir point de reformeu parce qu'il lui eût falu commencer à le reforme, uLmême , voulut voir fi cela étoi t vrai &; ayamfa1t appelerAndelor, il lui dem anda i1els fent/rmens_ il avoir de la Melle. Un' autre n?oins zeleaurort eut-être diflimulé dans une occafion comme cel e-là, où il voioit qu'il y alloit de fa fortune; mais lui qui faifoir plus de cas de fa confoence , que de toutes les chofe$ du monde avoua franchement ce qu'il en croioi t, & s'êtani: ferv avec quelques autres, afin que G ce traité ne pa. 1yde termes un peu forts pour exprim er ft peniee, le Roientra dans une telle col ere u'il roifl"nit pas avantageux à\tou_t le monde, on ne put pas lui imputer qu'ill‘eùtfarttout feul. Cepen- le fit arreter à l'heure même. On le reniitqen- tre_les mains de Montluc brave fol dat mais ui dant il leur fit donnerleurleçon par écrit , delone que le Cardinal fut obligé de la iuivre , bien_que les interêts de (a Maifon y fullent contraires. Granvelle que le Roid'Efpagne avoit depute de la part , pourtraiter avec eux , ayant reconnu des la premiere conference , que la jaloufie reg:nqrt entre ces deputés , feignit de s'ouvrir au Carexnal, à qui il dit en confidence que les livres quÎAnde]… avoit envoie'sàl'Amiral , étoient des livres heretiques , deforte qu'il ne faloit point douter que ces dcux freres ne la vorifafient la nouvellellîligion. Aprés plufieurs difcours de cette lort6, & qui plaifoient bien plus au Cardinal , que le {…et qui l'avoir fait fortir de Paris , enfin la paix s‘êtanttäite, äcondition qu'on rellrtuerŒ ger; beaucoup plus des amis dela Ilda ilbn de €,(tl1‘i"_Îgsque‘d‘ella_fienne, ce quifit iugeraux plus , qui s agriTort bien monts de la Reli("O 7 ici-?, que de . "figer ' " ' mterets pam…_ des Cependant 1 Amiral aprés etre enfin guerx de ! 0 l\ . àfi°")‘°; étoit refté en prifon iufques àla paix, rlnlcoïlutparer cinquante mille deus pour (à l‘lÏlma fi;nCËq.Uld,fc fit aux depens du Roi. , Il Pî"‘ " ‘W , îerer le fervice de ];irelii î?iutouthdslclifl‘iraiut pre- _ yes , tnals 1 , . . ,Nrce u‘il Cl‘Oioir que Dren- qm davancer par Ï3. les 2f{…. ci Ü…I‘âireLdfsl CiRcformes, c etoitlemoren au même tem ts es ruiner. Et de fait , il form au Jimi-("enlemcnt les Etats au Duc de Savoie , msn qu'il ‘iP(lUlËl'(ïit encore la fille du Roi , l‘on "" né à tous Ïii Ûunät it, par lequel 11 etort ordcm_- à quelques jours de là que la rufe de Gl‘îln"fl{° - que ron de le verifier au Parlement de a\'01= l'a- Étant fl_lhcs c les pun1rgrrevemem , mars l t …L.… '…_u.… li .r |