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Show V I E D E_ _ fures , il ne laifÎa Pas defifarre grand bnut_de ce GASPARD DE COLIGNY. ns Lrv.IE bien de quel efprit elle étoit animée , de forte qu'il ne fe mifit pas beaucoup en peine de tout ce qu'elle lui put dire._ Cependant le R01 aprés avoir ainfi déclaré la meurtre, comme s'il y euteu de la mauvarf‘e for de la part de l'Empereur.__ Il cour-ut aux, armes E'étoit aflhre' auparaVant, & pour donner enco- L1v.IL 114 L A pg}; s'en fauva que fort peu. Quoi que le Ro_r n'eut le mot à dire à cela, & que ce fut lut qui fe tut attiré (on malheur, pour avorr mal pris i‘es rue. guerre à l'Empereur , fit agir le Turc de qui il aufli.tôt, & mettant t1'018 armees fur pre, elles re plus d‘affaires à fon ennemi , il tâcha de lui firent divers ravages en Italie , & fur les from. debaucher Maurice Duc de Saxe, qu‘il avoit fait fon Lieutenant General contre les Princes Proteflans. Ils étoient fort abatus depuis la bataille de Mulberg, &fansl'argent quele Roi leur avoit envoié de temps en temps, ils auroient été tout- tieres de Flandres& de Champagne , fans pren. dre neanmoins aucune place de confequence. Mr. de Chai‘tillon remarqua diverfes fautes que le Duc de Nevers, fous quiil fervoitavorttanes, mais s'étant contenté d'en profiter, fans en vou: loir rien dire à perfonne , le Connétable qui l‘avoir apris d‘un autre endroit lu1 manda de pas capable de brifer les chaines, dont l'Empe- le venir trouver , pour fçavoir fi cela etort vrai, plufi'eurs fois , pour le prier de les fecourir avec Mr. de Chafiillon qui vouloit excufer le Duc de toutes fes forces. Nevers, tâclra de deguiferla chofe: maisleCon- dant avec leurs prieres, il augmenta encorelcs nérable le reprenant de ce qu'il étoit afiez_mc- troupes qu'il avoit iur pié , & ayant envoié a fait opprimés ; mais comme cela n'étoit teur les menaçoit , il avoient envoié vers lui Enfin fes interêts s'accor- chant ferviteur du Roi pour nele pas avertir de le Connétable devant , il fit refolution de le ce qui étoit de fon fervice; Pardonnezmot, Mr. lui répondit-il , je ne fuis pasfi méchant iervr teur du Roi que vous dites, mais c‘eft que rene fuis pas propre a faire ni le métier d'efpion , nl celuide flatteur. Le Conne'table ne fut pas con- fuivre. Mr. de Chaflillon commandoit l'infanterie , & comme uelques affaires qu‘il eut à la tent de cette réponfe , & le Roi ayant fu qu'1ls étoient en froideur enfemble, les raccourmodfl, difant à l'un qu'il avoit raifon d'épouier les mterêts avectant de chaleur, mais que fon neveu n'avoir pas tort de fe défendre d'accufer un Prunce, de qui il n'avoit jamais reçu que del'ammcfl Diane qui eût bien voulu queleRoin'eût pas eu tant de confideration ni pour l'un, ni p0url'au- Cour, il s'en ab entoit de temps en temps pour voir en quel état elle étoit , elle fut trouvée fi belle, quele Connétable crut être en état d'exe- cuter quelque chofe de confiderable. Mais le Roi, qui aprés beaucoup de peines avoit %! la fin gagné Maurice , efperant de fon côté réiiflir dans fes projets , fe hâta de fe rendre dans fon armée , comme s'il eût eu peur qu'on n'eût fait quelque chofe fanslui. La crainte qu'il avoit que la Duclrefle de Lorraine , qui étoit portée pour l'Em- ‘f€ , lui voulutfaire pail'er cette broiiillerie com- pereur , ne lui bouchâtles paiÏages , quand il feroit une fois entré bien avant , fit qu'il pafTa dans cette me une pure adrefie du Connétable , qui cher-‘ choir ‘a tirer avantage de tout: mais le Ror qui Province , fous pretexte del'éducation du ieune D_UC, quivivoit fousl'aile de fhmere. Et s'étant pables de lui dire une chofe , pour l‘autre b… fatfi de la perfonne de ce Prince , il l'envoia à Pâris pour être Élevé, difoit-il avec de Dauphin; ren mais f‘Ï‘"'°lt» (lue niluî ni l‘Amiral n'étoient pas ca,- |