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Show 52 LA VIE DE_. ‘ GASPARD DE COLIGN Y. 53 ramena non-feulement tous fes Capitaines a l'a: iplinc , " necefiau‘e aux gens _d°, 39°… difcrma dermerefo encore, leurs meurs , qui croit …: mais ur du …… chofe bien plus difficile. Car l amo . out; des femmes regnoxt egalement parmi eux il fortoit, ou qu'il entroit quelque part, il auoi\t u'à les entendre, l'oneutd1tqu'ils fario1entco; ; er le coura e à jurer. Les ayant delatcoc I'étoit du regiment des Gardes , il s'émancipa une petite cour, qui faifoit honte quelqueims a celle du General. Car fon honnêteté lui attiroit encore les Officiers des autres regimens, & ils ne fe cachoient point de dire que ceux qui étoient que; , s cour clrf du dans le fien , étoient heureux. Cela déplut à cela , c'étoit l'armement rendre le nom de Dieu antou_s propos , _telleme: quelques Colonels , & entr'autres à Charri qui même de miller furfesmanieres , difant qu‘à l‘âge tumés d'une cËofefivilaine, il voulut lesretiie qu‘il avoitil lui feioit aufii mal‘de faire le Caton , de la pareil‘e, qui était une autre mcchante l.; qu'il fieroit mal à un vieillard de faire le jeune bitude qu‘ils avoienr, laquelle fred mal atout homme. Qu‘aufli croioit-il que tout cela étoit monde , &fur toutàunhommt: de guerre. 0 contraint, & que dans le particulier , il fe don.. luiavoit ra orté, que quandils croioie/ntn'arç noit cariere. Il lâcha encore quelques paroles que faire , llSd01‘ïl‘lOl6fltlû grail‘c\marrrme , ii-h: touchant le peu de temps qu‘il y avoit qu'il étoit qu‘onles trouvait encore au lit a midi. Or il: dans le fewice , & que cependant il ne lailÏoit pas ‘vouloit pas leur en faire la coniufion , mais d'être avancé ; ai0ûtant qu'il n'y avoitgueres de leur dit que c'étoitla coutume qu'on vint auler: plaifir pourles vieux Officiers, puis que les char- de fou Colonel,&qu'il avoit mille cliofcs àleurt ges qui étoient dues à leur merite , ne fe don-- re,qu‘illeur expliquerait mieux là qu‘en aucune tre endroit. 1lyen eutqui attribuerentces paroi: à quelque efpece de vanité, comme s'il eût vouÏ noient plus qu'à ceux qui avoient des amis. faire le petit General; mais l'honnêteté qu'ilavt pour toutle monde fitC0xmoitre bientôt qu‘il: Au- delot fut averti de ce difcour5, & fans en parler % (on frere , ilappela Charri. Char-ri fe trani‘pon ta fur lelieu , & cette querelle ne fe (croit point etait bien éloigné, &il en ufa plutôt avec eux comme avec fes camarades , que comme aveci terminée fans le fang de l'un , ou de l‘autre, fi unhomme de la Courqui les avoit Vû$ parler en. femble, ne fe fût douté de la chofe. lien aver- gens furqui il avoit le commandement. Cepr tit leurs amis communs , & ayanttous montés à dant ilfelev3fimatin , qu'ils furentoblige'smi gré eux de faire la même chofe _; & voiantqu‘ cheval, ils les trouverent quiétoient tout prêts de s'égorger. 11 fut aifé de reconnoitre par là , en voient pris l'habitude -, Eh bien , Meilleur combien ces deux freres étoientliésd'amitié, & !")" dir-il, avoüezmoi qu'il n'ya pointde plai 3_°"Ê PflïefÎeux. &qu'outre que cela ne fied; que qui ofi‘enfoitl'un oËenfoit l'autre. Mais Mr. bien ades ens comme nous, qui ne fommesç "" P°"}' aire les femmes, on s'en porte bet. COUP mieux. Aprés cela illes dii‘penfa dever. ‘l‘€Ë_lul, ce quileur fit afl‘ez comprendre pou quoul les yavoit obligés. Mais ils V vinrent to '°"" di°"x°mêmes : & l'on rema rqi1a que quai e Chailillon fit reproche à fon frere de ce qu‘il ne l'en avoit pas averti , puis que c'étoit fa querelle. Cependant tout ce qu'il y avoit de gens à la Cour prirent partidans cette occafion, le Duc d‘Orleans fe déclara pour Charri, & le Dauphin pour Andelot. Ils pretendirent tous deux que celui pour qui ils fe déclaroient étoitl‘offenfé , le _C 3 Duc. LW.I,‘ |