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Show L A VI E D E LIV.IV_29Z de mordre à l'hameçon. Cependant comme ii étoit de l'humeur du Roi de Navarre fon frere, c'efi-à-dire qu'ilne haifloitpasle beau (exe , elle fe fervit de la même rufe, dont elle s'éroit fervie auprés delui, pour-penetrerlbn fecret. Elle lui apoûa les plus belles filles du Roiaume , qui feignant d'avoir de la complaifance pour lui, l'engagerent à en avoir tant pour elles , qu‘il s‘oublia pour ainfi dire foi-même; Il arriva d'ailleurs que fa femme vint à mourir-, & comme on pouvoir croire que c'étoit elle qui entretenoit l'union qui étoit entre fon mari, &l‘Amiral, à caufe de la parenté qu‘elle avoit avec lui, la Reine fonda de grandes efperances fur cette mort, qui s‘en allerent pourtant en fumée. Car qu… que ce Prince donuât tête baiflée dans les filets amoureux qu'elle lui tendoit , il conferva tou- jours avec l‘Amiral l‘intelligence qui étoitnecell faire pourle bien del‘un& del'àutre _ i ‘ l &" La Reine mere n'ayant pû venir à-bout de 1e:- defièins parcemoien , enmit un autre en ulaae, pour Ôter au Prince un ami comme étoit l'Amirai lille fufcita la veuve & les parens du Duc de Guin: qui s‘etaut venusiettcr àl"es pics, lui demandcrrnt iuflice de l'aflälîinat commis en fa perlbuue. l-‘llc :"l: leur fit réponfe , pour faire accroire au publ.- ,. i. qu‘elle n'avoir point de partdansleurs plaintu. que la iuflice avoit été rendue aufli riguureuuu _: ment qu‘ils la pouvoient defirer , & qu'elle !? conceroit pas dequoi ils fe plaignoient. ("eu-;: pour leur donnermaliere de s‘expliquer mieu» C OLIGN Y293 vaJV. PerleGASPÀR ment. ElleDluiDE prefenta donc une requête furlaquelle le Parlement ayant deliberé , les plus {ages furent d‘avis d'impofer {ilence à la Duch e£ fe, dilant , que il l'on foufroit une proc edure comme celle-là , c'étoit replonger le Roiaumê dansdenouveauxtroubles; Cependantla Reine ayantfaitdire à plufieurs qu'ellene feroit pas (ftchée qu'on remuât cette afiair-e, il fut donné un Arrêt, par lequelil étoitdit, qu‘ilfe pur°eroit de cette accufntion dans un tempsprefix , fi-°non que le Procureur General informeroit contre lui. Elle pretendoit par-là qu'il (croit obligé derecourir à elle, ô:qu'elleluiferoitlaloi, comme il luiplai. mit: maisaulieude faire fa volonté, ils'en unit Plus étroitement avec lèPrince de Condé, Ît qui ri.firrorrque tout ce procede n‘étoitque pourles brourller enfemble. Le Prince enétant perfuacle auf_fi-bien que lui , ils prefenterent un placer au Rot,»par lequel l'Amiral lui remontroitque tout ce qu'avoir dit Poltrot n'étoit pas c.1pable de le charger, pui(que fi l'on vouloir que l‘a d6pofition putiarre quelque chofe contre lui, il lhluit le tenu enprrfon iufques à ce qu'il pût lui être confrontc: que la precipitâtion que l'on avoit eue" à le f_.ure mourir fi1ppofo-it qu'on avoir eu peur au‘rlne fe retra&ât , ce quiferoit arrivé iudubitalement , puis qu'il n'avoit (lit lÎmsdoute que ce ‘l"_'Onlui avoit fait dire : que tout le monde {L- tlUll . trignit d'excuferl'Amiral, mais elle fit dire tous Ï‘Jlï‘Ulf‘l‘. comment cela croit arrivé , qu'on lui -î"«;îî promis peut-être de luipardonner, ce um fl-;lî vrai-l‘emblable de croire, ruisn,ue d‘abord Guen s‘etoit (aili de fa perfimue , il av…it tenu un langage bien different , fg.tvoir qu'il n'avoir :.utffn coup que par une inlÿirntion Di‘.'ifll‘. ‘OllÎ'l‘lfîn-lvln de fe repentir , il tË-roit Ct‘c'fl t'C lanwmerlwfe, fic'e'toit à recommencer: uu'.ut main à laDuclrcllb . qu‘elle ait à s‘admlefr _… telle la procedure qu'on tÏri‘lir t‘naintenaut‘crcizi. aulli le firennilsentermesibrt intelligilvles. 113 voir que l'Amiral avant été charge tiar le tutti. ment de mort de Poltrot , il étoit in! c qu]? !: tuilifiiit de cette accufarion , fi-non qu‘il (ul… I.; mine qui étoit dite à un il grand crime. La Reine .Il Îï= lU. faiibit voir qu‘il avoit des ennemis puit. N 5 i.uz_ |
