OCR Text |
Show L A V I E D E fans , que ce n'étoit pas une chofe bien dificilc lxv.IV- 294 :'t croire , qu'ils n'euflënt pris dés ce temps-ia leurs mefures pour l'accabler : qu'ile'roirinoui, qu'au preiudice d'un traité , qui couvroit tout GASPARD DE COLIGN Y. 295L1V.IVÇ mere voiant que tout ce qu‘elle pouroit faire n'obliger0Ît jamais l‘Amiral de le jetter'comme elle penfoit entre fes bras , elle en arrêta le cours par un Arrêt du Confeil , qui défendit au foufl'rit que le Parlement prit connoifi"ance d'un Parlement de prendre connoifi3nce de cette affaire , fe la refervant pour lui. Il étoit' auili crime , qui ne fubfifloit que dans l'imagination ordonné à la D&tchefie de fe defifier de (on ac- de ceux qui lui portoient envie ; que G l‘on cufation; mars au lieu que cet Arrêt fhtisfit pas une des parties , ils s'en offenferent tous ce qui s'étoit pû faire pendant la guerre , on rendoit ainfi ce traité inutile à fon c'ward , il faloit donc faire la même chofe à l‘egard du défunt , c'efi-à-dire faire le procès a la me. moire , pour raifon du meurtre de Vafli , qui lbit qu‘elle en demeurât là. avoit été comme le fignal de la guerre civile, que cette affaire , qui devoit être afibupie par & par confequent la caufe de la mort de plus tant de raifons pouroit fe reveiller toutefois & de trente mille hommes. Cependant qu‘on vouloir bien enfevelir dans le filence tant d'ac. quantes que dit pour lui flifioit afiez Auiïi tantôt tions criminelles , & fe reflouvenir feulement d'une ima inaire ; comme fi le traité pouvoir être favora le ‘a l‘un, & inutile à l‘autre : que Il l'on permettoit ?; la Duchefi‘e d'informer con. deux ; la Duchefle trouva mauvais de ce qu‘a- rés l'avoir poufÏc'e à faire fa plainte , on vouL'Amiral de ce fes ennemis auroient afÎez de crcfaire iece. Et de fait cela fe iupar Ëi claufe portée par l‘Arrêt. la Duchefïe de Guife , & tantôt fon fils , donnerent de nouvelles requêtes au Roi, felon qu'ils crurent le temps favorable, tre lui , il demandoir aufii la permiflion d'in- iufques à ce qu‘enfin le Roi leur impofa film. former contre le Duc , qu'il ne lui (croit pas dificile de faire voir qu'il avoit été le boum ce. Nous en dirons un mot ci-aprés , & il eft bon auparavant de raporter ce qui préceda ce feu de la guerre civile , qu'il s'était emparé de commandement. la perfonne du Roi , & de celle de la Reine & mere , les tenant tous deux dans une fi étroite captivité, que cette Princeiïe avoit été obli. gée de reclamer le fccours du Prince de Condé, & le Gen. ;: viens de dire , on fongea à chafTer les An- glois , qui tenaient le Havre ; & comme l'A. Cette remontrance étoit fans repliqüC; & aprés tout , il éroit évident qu'y ayant un ar'icle dans le traité , par lequel tout ce qui awiz crc fait pendant la guerre , devoir être cenfe ( >n-. La paix étant faire , ainfi que mimi fçavoit que c'étoit à lui principalement qu'on imputoit de l'avoir livré aux Anglois , il s'offi-it de le reprendre. La Reine mere qui avoit trouvé moien de s'attribuer toute l'autori. tc, par les plaifirs qu'elle procuroit auPrinœ de Condé , ne le refufa point , ni auiïi ne le prit }}01_nt au mot , & lui difant de lui donner par me non avenu , c‘étoit une efpece de perl-«(‘.)- "… , ce qu'il iugeoit le plus à propos de faire pour tion que cette nouvelle procedure. Audi \ it-n_. je de dire ce qui en étoit caufe , & la D…!n:Î: (être expedition , elle l'envoia au Maréchal de Bl:illäc , Gouverneur de Picardie, qui en fut char. n'auroit jamais ofé l'entreprendre d'elle…èmc. il elle n‘y eût été poufl‘ée. Cependant la lie-£…- gc._ C'étoit un homme quien étoit capable, & il "ont fait paroitre tant de conduite & d'experience mere N + P°°- |