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Show L A V I E D E " de toute neceffité que chacun fûtperfmdé que ]; uerre qui s'alloit faire étoit une guerre de Re. Ëgion , ll établit (1 bien la crainte de_D1eu dans l'armée , que nonobfiant la dtŒolutron du fie. cle , il en bannit le iurement , & la débauche. ini-IV. : sb Gentilhomme de condition , & qui étoit fort riercs à de certaines heures , & de reprendre étoit homme d'efprit , il e"toit dela Religion Reformée, quoi qu'à l'exterieur il fit encore pro. feflion de aRomaine. D'Efcars fuivant les Me. moines qui lui avoient été envoiés , remontra & ce Prince, qu'il avoit tous les torts du monde d‘avoir abandonné-un parti dontil e'toitchef, & indépendant, pour en fuivre un oùil faloit qu‘il prit la loi de plufieurs_ : qu'outre cela il n'y au. toit iamais le moindre credit , puifque bien-loin établi une chofefi necefl'aire, il eut loin de faire s‘ilvoioit qu'il en voulut établir de nouvelles, & qui eufl"ent quelque raport à celles des étrangers. -.e mü-w"‘-‘ JF°= - - -m :. x««..-…< ll en ufa demême àl'égard des loixmilitaires , & - Al'éoard du premier , il y emploia le Comte d'Ef cËrs, bienauprés de ce Prince, & il crut pouvoirfe confier en lui, principalement, parce qu'entre qu'il garder les loix du Roiaume , afin que chacun qui a'mit le cœurFrançois, ne fe degoutâtpoint " p3r0ifioit plus neoeflaire, que-toute autre, à eau. fe de fou voifinage avecl‘Anglettere. Cependant ne croiant pas que ce fut allez de merveilleux, que de voir leur conduite. Avant .: . A 'v'_ -Jfî-7-F" , .---‘=r- ___",4, _--.« _ z";x‘Lw_xv,g s'abRenir du mal , il établit des Miniflres dans tout les corps , qui avoient foin de faire les es foldats , tellement qu'il n‘y eut rien de plus .a- _ GASPAR-D DE COLI"GNX. dé debau‘cherle Roi de Navarre, l'autre de s'afl (arc: de la Normandie , dont la conquête lui quoi que l'armée fe trouvât remplie depuis d'Al- que l'onyfut afiuré de fa Religion , on le foup. lemans, & d'Anglois, il fut accorder les uns & les autres , fans toucher neanmoins aux reglemens qu‘il avoit faits. Quoi que cette guerre à proprement parler eut pour motifl'accroifi‘ement de la Religion, du moins dans le coeur de l'Amiral: toutefois, 60…- çonnoit d'être de la Refontnée; cependant quand tout cela ne feroit pas , qu'il n'y avoit pas d'apa. rence, que le chemin, qu‘ilprenoit , le fit jamais rentrer dans (on Roiaume; qu'il faloitqu‘il eut une grande liaifon avec les Gtrifes , leiquels l‘a‘.‘oient avec l'Efpagnol, & qui par confequent n‘auroimt garde de prendre (on parti au préjudice me il n'efi pas permis de prendre les armes contre fon fouverain; pour quelque raifon que ce puifl"e être , on fe fervit des Lettres, de la de cette nation de qui ils témoignoient ail‘ez par leurconduite attendre toutleurfortune: qu'il fe- Reine mere, pour montrer que bien . loin que toit obligé lui-même de fe fervirdes forces, de cet- ce fût à lui qu'on en voulût , le principal bu: !c Couronne , fi la guerre venoit à durer, com- étoit de le retirer des mains des Guifes , Princes , dont les defl‘eins devoient être i"u(pecls principalement à caufe des pretentions qtl'iÎ5 qu‘elle lui retenoit : qu'ilfe trompoitencorc, s'il ment donc fe faciliteroinil la reflitution de ce croioitiamais être plus confidcrable dansk: parti avoient fur la Couronne, & dont ils s'eroienî vantés en plufieurs rencontres. Mais on ?! que les Guifes, qui avoient eu foin toute leur vie de s'attacha pastellement àcela , qu‘on ne 1Îu‘.{lt"-ïï d'un autre côté à avancer les affaires de .la Re par confequent la Ville de Paris , qui donne d'or- dmaire un grand branle à tout le Roiaume , épou- I_Îgi0n. leroit toujours les interêts , au preiudice detente autre : que pourtant furce fondement, oupeut- Pour cet eiÏet, l'Amiral Et deux ch:- $es qui étoient fort nece£iaircs, l‘une de tn…l;: g.: paroirre bons Catholiques-Romains , &dC QUÎ L 6 Être |