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Show L A V I E D E L": I. 55 doncäremplir en même temps & fon devoir, & GASPARD DE COLIGNYÇ 6x Liv} 1? la complaifance qu'il devoxt a fan Maitre , p… étoient perfi1ade's , qu'il avoit plus de politique que de fincerité , le Dauphin qui l'avort (cup. congé de bonne heure de les amis, & fe rend}: çonné lui-même lui enécrrvrt une Lettre de dvi-J dans (on quartier. On1mputa toutefois fondé. part à la politi ue , fes ennemis voulant qui ne fut parti fi-tot , que pour fc menager en. tre le Dauphin & le Duc d'Orleans. Mais lité. il avoit époufé le parti du premier au; aflëz de hauteur, pour pouvoir changer de deflèin. Cependant ce qui _v Ht aioùter en. core lus de foi , c'ef't que le Roi le prit en amitie, plus quela conion&urc ne fembloitper. mettre, tellement qu'on vouloitque ce (…la re. compenfe d'avoir non as abandonné le De…. Cependant le temps dela campagne étant ve.‘ nu , le Roi s'achemina devant Boulogne avec toute (a Cour. D'un autre côté il fit avancer fon armée navale, & la place futaffiegëe par mer, & parterre. La charge qu'avoit Mr. de Chaftillon lui donnant moien d'entretenir leRoi àtous mo. mens, ce Prince qui fçavoitla guerre pour ainfi dire iurle boutde fon doigt, pritun laifir indi- cible à fa converfation , & iugea des-lors de lui qu'il feroit un jour un grand Capitaine. Le Prin- phin, car on ne l'acmläit pas de cela, mais de ce de]oinville s'étoit renduàce fiege comme les n'être plus fi attaché à lui, qu'il l‘étoitaupara autres , & ilétoittoûiours l'ami intime de Mr. de vant. Le Duc d'Orleans qui en fçavoit bienh Chaûillon , quoi u'il lui eûtun peu faitla mine Verite' , maisqui étoit bien-aiFe que tous le monde de ce qu'il l'avoir aîandonné aprés le fiege , dont nelafiitpas audi-bien que lui , entreprit auifi de j‘ai parlé cheflhs. Mais il n'avoit pas été difficile luif"aire eaucoup de cai'efles, & principalement à Mr. de Chafiillonde s‘excui‘erfur le commande- en prefence de tous ceux qui le pouvoient raporter_au Dan him. Mr. de Chaflillon, cui n‘ëtoit ment de fon oncle , à qui l‘autre fçavoit bien qu'il obe'ifoit comme a (on propre pere. (luoi qu'il parut farde , ayant bientôt reconnu ibn but, pour couper cours tout d'un coup à tout cela; Mo…niieur, lui dit-il un jour, Vôtre Altefle Roiale me fait trop d'honneur, & je fcai tr0p le refpt& enaucunetäçonleuramitié, au contraireia iÿmparhie qu'ils avoient tous deux pour les grandes en lbit , il ne paroiflbit point que cela eût diminué clroi'es , avoit encoreïendu cette amitié plus que le]… <l0iS, pOur nelui pas dire que je rece- étroite, deforte qu'on pouvoit dire qu'in avoit Vra1 toui_0urs aVec beaucoup dr} PlaÏfif les n…_ ques qu'il lui Plaifa de me donner de fa bonté. franchement , &je lUÎ parle quîefileRoi5 veut ‘l"°l° Maitre, fi elle3Y0Îl'qu'un Mars ne fçaurors 50mm6_16f531 bien qu'il n'efi pas POurvivretoû- long-temps qu'il n'y avoit eu deux amis fi parfaits. Cela étoit caufe que l'un prenoit volontiers interêt àtout ce qui arrivoit à l'autre ; c'ei't pourquoi le Prince de joinville étoit ravi de l‘amitié que le Roi témoignoit à Mr. de Chaflilim, & quoi que !Oërs, Je vous dirai encore, que quand {; P…" pourlui il eut pris le partidela cavalerie, ile'roit Îrodevu del appeler, Monfeigne‘urle Dauphin mc le plus fouvent dans la tranchée , autant nean- _ vera aufiî forums a fes volontés , (…: jele moins parle plailir qu'il 3V-‘)it d'être avec fon Purs etr-e.maintenantauxiiennes. LeBùçd'Or. îansbprxt Pour un grand afionr une répoflvfi ami, que par le d:iirq -.‘:l «*.‘v"3ii‘ d'.u>œndre (bn métier. Or y étant ver… u.. }nstt, Mr. chha- P un igeante, &ccla ayant dét1‘0mpéœuxqfi _fiillou, qui avoitpeurqæî' ue l.;iarrivfitdu mal , étaient C _7 ll! |