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Show 40 L A V I E_ D É GASPARD DE COLIGNY. 47 LW. I.‘ Cependant le Comte d'Angmcn \"0lll.H1fpmfi. deloiiange , l'autre l'étoit de blâme: qu‘il aprede fa vi£toire, marcha contre Carignan , noitqu'ils fe commettoient à toutes occafions, de: afliegea , & ayantmis les chofcs en &… d‘aququoi ils devoient s'abl‘tenrr, s'ils vou_lorent qu'il la contrefcarpe , Mr. de Clmflillou qui aime;- les ef‘timât , autant qu'il s'y fentoit difp0fé. combatre dans l‘infanterie , (e rendit d… Ce qui avoit fait retourner fi-tôt les autres en tranchée avec fon frere, pour èîl'C "" Pl'le; France, c'efl que la plupart eflimoient que tout: & cette ataque. Le Comte d'A nguiv n voulut cequ‘ils pourroient faire loin des yeux du Roi, en empêcher, fous pretexte que d<‘s gcnsde lg ne leur (croit tenu en aucune ligne de compte. condition ne devoient pas s'expofl-r, comme Or on croit bien encore aujourdhui la même fimplcs foldars; maisaulieu de le croire, jl$f chofe ; & nous voions que tout ce qu'il y a de rent caufes del'a&ion du monde la plus ('Clilîâllî grands Seinneurs , font au defefpoir quand leur &qui leur aquit autant de gloire. Devantg_ dellinée les appele dans une autre armée , .que ]efignalfe donnât, ils perfuadercnt aux OHltiË celle où le Roi fe trouve en perfonne. Mrs. 8e dejerter Ieursdrapeaux dans la contrell‘arpe,é Chaflillon n'étoient pas de il mauvais goût , qu'ils fant qu'y allant aprés cela de l‘honneur de ta, eulÎent une autre penfée ; mais enfin comme il le mondedeles allerchercher , il étoit \'rai-ler blable de croire que les foldars ne les abandom roient pas : que pour eux ils s'ofl‘roient no- n'y avoit pas de fiuerre d'un autre côté, ils s'attendoient d'achever leur campagne en ce pa'is feulement de les fuivre , mais enmre de lea le moins , onleurmanda de fe rendre àla Cour, & que l‘occafion s'offroit de combatre à la Vûë de fa Majef'té. La joie qu'ils eurent de cette houVel e , leur fit demander en même temps leur con- fiaïer le chemin : & de fait , ces Officiers lesarr crus, ils monterentles premiers a l‘allitut ,cê:; donna tant d'émulation à chacun , que ni: obfla_nt le peril , il n'y eut perfonne oui nef paroxtre le même courage. Les enne1irian rent refifter à de G braves gens , & avant abr donne la contrefcarpe, cela avanca tellement affaires, que deux jours aprés le C fr it: d'Anguîe là , quand toutà coup , & lors qu'ils ypenfoient ge' au Comte d'Anguien , & aprés avoir recu de lui beaucoup de marques d'amitié, ils prirent la pofle , & arriverent à St. Germain en Laie, cu le Roi leur fit beaucoup de carefÎes. Ils lui de aanderent permiffion d'aller voir leur oncle, fe rendrtmaitre dela place. Il ne manoua pas: & le Roi laleur ayant accordée, ils revinrent à mander cette a&ion au Roi , & ce Prince nt" la Cour , qui n‘étoit pas peu intriguée par les obflant qu'on tâchñtde le détourner d'avoirû‘: grands preparatifs que £aifuitl'Empereur, à qui cune confrderarion pour tout ce qui pouvoir a: le Roi d'Angleterre avoit promis de fe joindre , partemr au Connétable, leur écrivit de fa pi pour entrer en France. ä'ÊÆÏInèu'i(lîc‘étttÊ_tLetti-_e contenoit entr'autt‘i loinded & . .1 raw d aprendre , que ou ils auroiîäÎïëel-de la vertu de leurs An_cctrtt 01e plus de cour-arte ; …lg pli: fent garde cependantàna ? {(il(€ ia ‘ tle;.an 1'ÏïéûV€ClaYale…-, » p;'1°» conïonr - __ _ ; qu autant quer un etorrç…gfi voient pas toujours été-bien enfemble , & l'in- &, Ces de‘uk Princes n'a- terët de leur Etat , & quelquefois aufÏi d'autres rail‘ons , les avoient broiiille's , mais fouvent s'étant réunis par la malheureufè def'rinée de Francois I , qui vouloir qu'il n'eut point de repos julquc5à la mort , l'Empereur entra en France " ‘ ' ' d'un |