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Show DES SCAVANS, $5, tnieré place par tout 3 8c le tiers bu bien de leurs mari?. Scaliger , continuant à parler de ces peuples > les appelle fiolidos > amentes 5 inertes > gens fans eipnt , fans jugement , & paref-feux : ce fçavant homme 5 remarque notre Auteur 3 fembleioit fans doute avoir un chagrin particulier contre la Nation Angloife , s'il epargnoit davantage ler> autres Nations. Il y a peu de peuples en Europe plus induflrieux que les Anglois da.\\$ les Mxhaniques, Pour le Négoce & la Navigation 5 ils l'entendent autant que Nation du monde, & les grandes richefles qu'ils ont anraffées, en font une preuve. Les Lettres & les Sciences font tres-culuvées en Angleterre; & on y vote de fça« vans Théologiens, & d'habikî Philofophe,?. Le génie des Anglois eft d'écrire & de par" 1er "d'une manière concife & decifive ; ils vont au but, meprifent les difeours empou-lcz, Se fur tout une certaine Rhétorique pe-dantefque , qui coofîftô à parler beaucoup &C à ne rien dire. Quand ils parlent en public3 c'eft avec beaucoup de gravité, fans grands geftes, ne s'atuchant point tant à émouvoir les partions qu'à convaincre la raifon. Ils font fort fatyriques , & prompts à repartir, fan? pourtant fortir de leur phlegme. Leur langage eft fort expreffif, il eft comme leur fang, compofe du Latin , du Saxon, du Danois , & du François. La beauté de leur Langage confîftc dans la facilité de s'exprimer,. R 4 |