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Show $o8 LI JOURNAL San «Suaire, où elle eft en droit de célébrer îe Service divin , à l'exclufîon de toute an-tre Société. Ces Sociétés ont eu fouvent des contefls. dons enfemble ; mais le fujet pour lequel elles ont 3e plus difputé 3 eft la poffeflîondu Sepulchre qui eft d % l'Eglife. Ce privilège a été conteflé , fur tout entre les Grecs % les Latins 3 avec une fi grande animofoé qu'en difputant qui des deux partis y djrojt la Méfie, ils en font fouvent venus jufqu'aux coups & aux bîeflures. Le Père Gardien du Couvent des Latins, montra à nos Voyageurs pour marque de cette furie, la cicatrice d'une blefîure qu'il avoit reçue d'un Père Grec dans une de ces guerres antichrétiennes. Après cela , dit notre Auteur, comment peut-on cfperer de voir ces Lieux (aims hors du pou-voir des înfîdetes ? Il y a environ douze an* que le Roy de France écrivit au Grand Vi-ûr , pour tâcher âe /upprimer ces querella insîigftes. Il îe pria â*vrâonner q«e Ton «• mk le Sepuîchrê mm lei mim des Latk» fiiivarit le eonrena de h apitulatioo 1^7 j. €§ frime obtint enfin <ê qu'il ir>aadoit ; de forte qu'il n'y s ?}us que Latins qui aient h privilège âe dire laMp tu Sanâuajre du Sepulcbre; te Ckétigoî de toutes les Naûbns ont la liberté d'y «itrtf pour y ftife leur» dévotions, mais les U dm feuls ont k droit d'y faire 4es Gw bli |