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Show i5o LE JOURNAL De retour chez lui, il fongea à rendre études utiles au Public. Il crut que rien contribuerait davantage à fon deffein, q^ d'ouvrir un Collège , comme on appelle dans ce pays-là, d'expériences mêlées de Phyfiquej & de Mechanique. Il y parut avec éclat & fit voir dans la ville de Baie ce grand nombre de belles chofes nouvellement dé« couvertes, & qu'on n'y connoiflbit pas avant lui. On le demandoit à Heidelberg pour y profefler les Mathématiques, & il étoic prêt n'entrer dans cet engagement, lors qu'il fut retenu par un autre plus agréable ; on tourna tes vues du coté du mariage , & on lui fît époufer une Demoîfellc d'une famille tres-honorable. Arrêté par ces nouveaux liens qui Patta-choient à fa Patrie, il s'appliqua plus queja* mais aux Mathématiques, & s'y donna tout entier. Il fe mit à lire fur ces matières les principaux Auteurs, à les faire lire, & à le* expliquer aux autres. Ses méditations jointes à fes leâures le menèrent bien loin; il per-fa les recoins les plus enfoncez de la Géométrie. Il ne fe contenta pas de s'enrichir de tout ce que les Anciens & les Modernes avoient découvert de plus curieux ; mais iî fçut encore perfectionner leur travail > & ajouter à leurs découvertes. En x£87» la Chaire de Mathématique a Baie étant venue à vaquer par la mort de |àerre Megerlia Pfofeffeur trç$ - §/W > * |