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Show xj8 LE JOUR N A L doucir par des facrifices d'animaux 5 on £¦ gorge tant d'enfans en fon honneur 5 qu>ei_ h prend enfin la figure de quelque animal débonnaire , par exemple celle d'un bœuf, d'un veau , ou d'un agneau^ II y* a bien de l'apparence que la première fois que le Dieu parla, ce fut la voix de celui des deux Philo* fbphes qui ne paroiiToit plus >, qu'on entendit. A regard des changemens de figures 5 „ il eft vrai-fèmblable, dit le Sieur Pfalma-w naazaar, que c'eft une tromperie desPrê-yy très, qui ont de ces animaux de rechange, „ pour les faire voir aux peuples, quand ils „ le jugent à propos; cela eft d'autant "plus „ certain, qu'ils ne veulent pas fouffrir que ^ qui que ce foit en approche. Il ny a pas 6o. ans que les Formofans n'obeifloient qu'à leur Roi 3 & qu'ils étoient indépendans de toutes les autres nations ; à prefent ils font fujets de l'Empereur du Japon, au moins c'efl ce qu'aflure l'Auteur de cet Ouvrage. Ce fut, félon lui , le fameux Meryaandanoo qui les fournit par une rufe allez femblable à celle que les Grecs employèrent pour fe rendre maîtres de Troye. Meryaandanoo étoit Chinois. Etant venu au Japon dès fa jeunefle, & ayant été introduit à îa Cour de l'Empereur Chazadiin, ilfçutfi bien captiver les bonnes grâces de ce Pfin-ce, & fe rendit d'ailleurs fi confîderable par de grandes-adions, que Chazadiin le fit Câ« t^hm, c'eft-i-dire, Generaliifimc-des tos |