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Show F *j9» LE JOURNAL sommotum indignitate ipjiut aufi & arr gantiœ. p. il. l'Auteur n'en demeure pj 3à, il ajoute qu'il faut être pour cela d'une témérité plus que forcenée, temethathpï^ yuan* -vifim*. p. 20. Ces paroles feroienr fort propres a perfeader ce que notre Beau-nojs avance dans la fuite , Qiue h vin de Beaune a plus de feu qu'aucun antre R dans une Lettre, qui eft a la fin de l'Ecrit hous n'apprenions que ce chaud Parrifan du vin de Bourgogne eft pourtant un homrae ™ ne boin prefque que de l'eau. p.4i. L indignation fournit quelquefois de bonnes raifons ; voici celles que notre Auteur employé pour prouver l'excellence du vin de Beaune pardeffiis le vin de Rheimj. Pour avoir de bon vin, il faut que le ter-roir ne foit ni trop fec ni trop gras, que lexpofîuon foie plutôt au Levant & au Mi, di, quau Couchant, cV que le lieu ne foit point trop éloigné de la ligne équinoxiale. Toutes ces conditions fe rencontrent dans Je terroir^ de Beaune ; mais pour le vin de Rheims, il n'en va pas de même: celui qui croit fur ks coteaux, a une terre fëcîie comme de la craye ; & celui qui croît dans les vallons , a une terre trop grafle , & trop Vifqueufe ; le pays outre cela efi de trois degrez plus éloigné de la ligne équinoxiale , que le pays cle Beaune ; c'efi ce qui fait que le vin de Rheims n'a pas de force,& «ju'il n*eft pas propre à nourrir le corps i |