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Show jy8 LE JOURNAL ou à îa Démocratie > ou à l'Ariftocratie ; que}, quefois pour la conduite d'un Etat en par-' ticulier, & alors il comprend la Police Eo. clefiaftique , la Police civile > & la Po]]Ce militaire ; quelquefois enfin , Se le plus fou. vent, il fe dit de Tordre qui s'obferve en chaque Ville , c'eft dans ce fens que ]a Pc-lice eft appellée par les Anciens, la Loy & l'ame de la Cité , le foutien du peuple 3 le premier & le plus grand des biens, celuy qui fait la fureté des autres. Elle produit dans une Ville les mêmes effets que l'entendement opère dans l'homme ; elle penfe à tout, elle pourvoit à tout, & ne s'occupe que de l'avantage & du bonheur des Citoyens. Apres cette première idée de la Police, l'Auteur en découvre l'origine ; il remonte pour cela jufqu'à la Republique des Hébreux, la plus ancienne Bc la plus parfaite de toutes, la feule dont Dieu même a été le fondateur, & qui a mérite parla le titre glorieux de Théocratie ; il paffe enfuite à la Police des Grecs 5 formée fur celle des Hébreux, dont ils ont été hs premiers à fuivre l'exemple : de H il vient au gouvernement des Romains, il en décrit les Loix & les Ufages, le nombre & la qualité des Officiers prépofez pour l'ordre publia II examine l'ancienne Police des Gaules , celle que les Cefars y apportèrent avec leur domination , ce qui en fut coofervé ou retranché par les premiers Rois; les différentes révolutions aufcjuclles elle a te fut Paris i tune a |