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Show *4o LE JOURNAL „ lui écrivit faint Bernard en le félicitant ,3 fans toucher à ceux de vos Religieux : [\ 3, étoient indignez de vos excez, & non pat „ des leurs .... efl-il rien de plus grand & „ de plus glorieux que ce que vous ven» l, de fane ? ... ? Le Ciel le réjouit de 1 „ converfîon d'un feul pécheur ; combien „ plus de laconverfion de toute une Maifon 3) & d'une Maifon telle que la vôtre ? Cet-3, te Maifon iî vénérable par {on antiquité 33 & iî diftinguée par la faveur denosRois| 5, étoit devenue le Siège de la Juftice, & 3, le rendez-vous des gens de guerre..., ?3 J'ay ouy dire 3 ( car je ne l'ay pas vu j 33 que le Cloître étoit fouvent bordé de fol-3) dats3 rempli d'une foule de plaideurs,que „ tout y retenti/Toit du bruit de la chicane, 3, & que l'entrée en étoit libre à tout le ,3 monde, & aux femmes mêmes. Parmi cet-,3 te confufion quel moyen de fe remplir de 33 faintes penfées & de s'occuper de Dieu \ 3, aujourd'huy on y eft abforbé en lui ? &c. Cet endroit de famt Bernard fuffit pour faire voir fur quoy roula la reforme de l'Abbé g Cet Abbé agrandit l'Eglife de S. Denys? & y ajouta tant d'ouvrages, que ce n'étoit plus la même pour ainfî dire. Quelques Auteurs ont crû qu'il Tavoit rendu telle qu on la voit aujourd'hui. Deux autres Abbez cependant 3 fçavoir Eudes Clément, & Ma' thieu de Vendôme, y ont àù travaillerde- ' puis |