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Show j H JOURNAL le prefloït; il voulut à coure force qu'on dé, .barrjuât aux Mes de Nicobar , qui ne font habitées que par les Indiens. Il juftifie en cet endroit les Nations éloignées, de 3a fe, rocité prétendue ^u'on leur attribue. Il af, fure qu*il n'a jamais trouvé de ces Antrolo* pbagts , ou mangeurs d'hommes , dont les Relations fabuleufes- font pleines. Il ajoute qu'il n'y a point de peuples fur la terre chez qui iî ne Te crût eflTfeureté, feul &fansdé-{ente, pourvu qu'il le<? abordât d'un air honnête & fournis. Il traite de -fauffeté manife-£e , déjà refutée par d'autres Ecrivains, tout ce qu'on a conté des Cannibales, & autres peuples de l'Amérique dans le temps de nos premières découvertes , n'attribuant qu'à la crainte d*êcre fubjuguez , la conduite qu'ils ¦ont tenue à l'égard aQ$ Européens, qui ont été, félon lui , les véritables aggrefleurs. : Des Mes de Nicobar, il alla au Cap de Bonne Efperance, ainfi nommé par les Portugais , lors qu'après avoir côtoyé du côté de l'Orient les longs rivages de l'Afrique méridionale s ils virent enfin qu'ils pouvoient continuer leur route du côté de l'Orient. Le* Holîandois font aujourd'huy maîtres de ce Cap, & y ont fait un érabliflêment confi* derable. Nos Voyageurs y arrivèrent & s'y rafraîchirent. De la ils prirent la route de l'Ifle fainte Hélène qui dépend de l'Angle-terre remarie ^ue les filles Ç |