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Show DES SCAV ANS. ï qui fait partie de h fête par les vers chante, & par l'inftrument de mutile quil 'touche, ce Demodocus, fous le nom duquel bien des gens ont imagine qu'Homère s'etoit ' peint lui-même; c'efi Samfon^ entre les mains des Philiftins, prêt à faire écrouler la mai-fon, &à périr fous fes ruines, avec tout ce qui eft dedans. L^Auteur cependant n5efx pas tout-a-fait fans embarras fur ce point. Car Demodocus chantoit, dir-ii, les particulari-tez du /îege.de Troye5 Troye d'ailleurs eft Jéricho ; & il n'eft guère? probable que Sam-ion ait voulu, au milieu des Infidel]es3faire entendre ce que le Seigneur avoir opéré de merveilles en faveur de ion peuple. Cette difficulté eft certainement confidérable;mais il y en a peut-être d'auffi. grandes > & qjai ne meritoient pas moins de reflexion que celle-là > qui néanmoins n'ont pas arrêté ua moment l'attention de J'Auteur. Le refte de ce premier Tome n'eft pas moins curieux. I] y a aufll quelques remarques judiaeufes/ Telle eft celle que fait l'Auteur, au fujetd'EufèatJhius,c|ui tout Chrétiea, tout Archevêque qu'il étoit, n'a jamais dans 1 étendue irnmenfe de ks Commentaires, fait attention au rapport qu'il y a des écrits d'Ho mère à l'ancien Teftament.ïl dit vrai en ce-la> & la négligence d'Euftathius paroît inconcevable. On peut ajourer à fa.réflexion,, pour la rendre encore plus forte, qu'il echap-pe quelquefois à ce gavant Scholiafie des paf3 |